Sassou reconnaît enfin s’être sur le choix d’Hugues Ngouolondélé ( vrai mamadou ) au gouvernement

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C’est le mardi 5 décembre que Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville après avoir participé à Dubaï au sommet de la COP28. Au cours de son séjour, le chef de l’État a déclaré en privé s’être trompé sur le choix de nommer son beau-fils, Hugues Ngouolondélé, comme ministre après avoir lamentablement échoué à la tête de la mairie de Brazzaville. En un mot, Denis Sassou Nguesso reconnaît enfin, que le ministre des sports n’est qu’un vrai mamadou.

C’est la route qu’a emprunté désormais le Congo, à savoir récompenser des incompétents qui finissent par ne traîner aucun bilan positif, mais se glorifient de leur fonction. Des parcelles de pouvoir ont été confiées aux personnes qui ne le méritent pas et qui plongent le pays dans le gouffre.

Lors de son discours à la Nation du 28 novembre dernier devant les deux chambres du parlement réunies, le chef de l’État a rendu responsable de la faillite du sport congolais à ses animateurs dont son beau-fils Hugues Ngouolondélé qui incarne le principal rôle.

Cet aveu devrait en réalité ouvrir la voie à la sortie du gouvernement de ce ministre dont l’incompétence ne surprend plus personne. On le sait tous qu’après son éviction à la tête de la marie de Brazzaville, il n’a été casé au gouvernement grâce aux menaces de suicide de son épouse Ninelle Sassou Nguesso.

Au lieu de prioriser l’intérêt supérieur de la Nation, Denis Sassou Nguesso avait cédé aux chantages de sa fille. Aujourd’hui, le résultat est désolant ! Hugues Ngouolondélé dans un pays normal où le clientelisme est sous domination du mérite, ne serait même pas un chef du personnel.

Mais, vu que le système imposé à la Nation est celui de la récompense familiale au détriment des caisses de l’État, on assiste à ce genre de nomination. A Dubaï, le chef de l’État n’a pas épinglé que son beau-fils, mais d’autres ministres de son gouvernement qui se sont révélés inutiles à la Nation.