Ouesso : un militant de l’UPADS tabassé par les jeunes fanatiques du PCT de Léonidas Mottom

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Bien que natif de Ouesso Freddy Momete a été reproché de battre campagne pour une Mokongo par des jeunes surexcités par des propos tribaux tenus par le député sortant Léonidas Mottom qui a décidé de axer sa campagne non sur son bilan, mais sur l’ethnie et le droit de sol. Les démons de la division qui se cultivent dans les milieux du pouvoir nordiste remontent à la surface à l’occasion de ces élections.

Le député sortant du PCT Léonidas Mottom qui ignore sans doute que la modernisation de Ouesso est financée en grande partie par le Kouilou a tenu des propos de division devant une foule dans un quartier de Ouesso dans le cadre de sa campagne électorale. N’ayant aucun bilan à présenter, ce député qui est soupçonné de pédophilie et homosexualité s’est réfugié dans la fibre ethnique et tribale. Il se sent menacé par la candidate de l’UPADS.

« Disons-nous la vérité, le peuple Vili mérite le prix Nobel du vivre ensemble au Congo. Imaginez un peu si Pointe-Noire dans la Sangha, on se comporterait comme ces Sudafricains qui font la chasse des Africains » scandait Freddy Momete à l’aide d’un mégaphone dans les rues de Ouesso. Il a ajouté aussi que c’était un fils de la Cuvette, Jean Jacques Bouya qui a détourné une bonne partie du budget du barrage de la Liouesso, et ce sont les fils Pierre Oba, Ngouabi et Sassou Nguesso qui exploitent sauvagement de l’Or dans la Sangha. Aucun sudiste ne possède de permis d’exploitation forestière à Mokeko.

Des propos tellement vrais qui ont énervé les fanatiques de Léonidas Mottom qui ont décidé de le passer à tabac en le traitant de vendu en connivence avec les Bakongo. Incapables d’argumenter face au pragmatisme et patriotisme de ce militant de l’UPADS, la force était l’unique recours des tribalistes.

Dans les échanges ayant précédé son agression, Freddy Momete a rappelé aux militants du PCT de Mottom que le fameux Aimé Emmanuel Yoka, oncle de Sassou avait été déclaré vainqueur à Vinza dans le Pool et que le PCT a des députés dans la Bouenza, le Niari, Kouilou et Pointe-Noire.

Mais ce qui a plus fait mal aux militants du PCT c’est quand il leur a rappelé que lors des uniques élections libres et transparentes organisées sous Milongo, l’UPADS avait battu le PCT dans la Sangha. Les fanatiques de Mottom se sont balancés sur lui avec des bâtons pour selon eux le corriger pour sa traîtrise et son égarement.