Malgré leur tribalisme bête et haine des Bakongo, les Mbochis préfèrent vivre à Pointe-Noire qu’à Oyo

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C’est le constat fait par une étude menée par des étudiants de l’université Marien Ngouabi sur un échantillon de 3200 Mbochis. 90 % d’entre eux ont affiché clairement leur préférence pour la capitale économique s’il leur était obligé de quitter Brazzaville. 10 % seulement ont choisi la localité d’Oyo comme lieu de résidence en insistant le caractère provisoire d’un tel choix.

Le tribalisme des Mbochis et leur haine viscérale envers les Bakongo n’est plus un secret pour personne au Congo. Rien qu’à voir la négligence dans la construction des infrastructures dans les zones sud de la capitale et surtout le refus réitéré de Sassou Nguesso en personne de la construction d’un pont sur le fleuve Djoué, on peut se faire une idée.

Cette haine des Bakongo est très visible à Pointe-Noire, capitale économique du pays qui contribue à hauteur de 90 % au PIB. Cette ville manque de tout avec ces plus d’un million d’habitants et le plus triste est de voir ces bacheliers contraints d’aller faire l’université à Brazzaville.

Les Mbochis qui se sont accaparés tous les postes clés du pays sont jusqu’à ce jour de rendre attractive la Cuvette et principalement la ville d’Oyo. Économiquement le sud du pays demeure le poumon qui supporte le Congo et les ressortissants de la Cuvette peinent malgré tous les avantages à s’imposer sur le plan économique.

Une étude menée par des étudiants de Marien Ngouabi sur un échantillon de 3200 citoyens Mbochis montre clairement leur préférence pour la ville de Pointe-Noire en dehors de la capitale Brazzaville. 90 % des Mbochis interrogés n’ont aucune intention d’aller vivre à Oyo, une ville qu’ils disent être celle du clan au pouvoir et qui n’a rien de bon en dehors des biens du clan Sassou.

A propos du tribalisme, presque 100 % des Mbochis interrogés le rejettent et ne s’identifient pas à ce fléau devenu selon eux l’arme du clan Sassou pour diviser les Congolais. « Ils sont des partisans du tribalisme envers nos frères du sud, mais qu’ont-ils fait de bon au nord ? » a même lâché un sujet Mbochis.

« Si l’opportunité m’était donnée, je préfère vivre à Pointe-Noire, Dolisie ou Nkayi qu’à e faire à Oyo…J’ai de la famille à Pointe-Noire, et elle me parle bien des sudistes… Eux également s’indignent de l’état de la capitale économique et comprennent que le mal du Congo c’est Sassou et son clan» a renchéri un autre Mbochis qui a demandé aux congolais de voir constater juste que même les habitants de Djiri où se trouvent l’usine de l’ex SNDE n’ont pas de l’eau potable dans leurs robinets.