Le CAD plaide pour la ratification de la convention contre les disparitions forcées

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Le directeur Exécutif  du centre d’actions pour le développement Trésor Nzila a demandé le 30 août à Brazzaville, au gouvernement congolais de ratifier la convention internationale portant lutte contre les disparitions forcées signée depuis 2007, afin de permettre aux victimes de bénéficier de leurs droits.

« Il y ‘a des personnes qui ont été arrêtées et emprisonnées contre leur gré, que les proches ; familles n’ont plus revues. La journée internationale des victimes de disparition forcée, est pour nous défenseur des droits humains, l’occasion de rappeler au gouvernement congolais la nécessité et l’urgence de la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, parce que ce traité international réprime ses actes et les considère comme crime pour l’humanité » ,a souligné le directeur exécutif du CAD, Trésor Nzila, lors de la conférence de presse tenue à l’occasion de la journée internationale contre les disparitions forcées

Pour Trésor Nzila, la ratification de la convention des Nations Unies contre les disparitions forcées  permettra au Congo de mettre en application les textes qui émanent de cette loi. « La ratification de cet instrument par le Congo permettrait d’améliorer le droit congolais sur la question des disparitions forcées , d’améliorer la prévention des crimes et d’ apporter davantage d’espoir de justice et de réparations pour les victimes et leurs proches », a-t-il ajouté

 L’une des victimes de la disparition des enfants, il y a 5 ans Marie -Anne Moukouana, a fait savoir que « Depuis que mes enfants ont été arrêtés à Kimba, dans le département du Pool, je n’ai plus eu de leurs nouvelles, je ne les ai plus revus  jusqu’à aujourd’hui. Après plusieurs correspondances aux autorités, mais elles sont malheureusement restées lettre morte», a-t-elle relevé.

« Je suis vraiment affectée par la disparition de mes enfants, je demande aux autorités de m’aider dans la recherche l’un est âgé de 34 ans et l’autre de 30 ans », a sollicité Anne Moukouana.

Le centre d’actions pour le développement a sollicité les Nations Unies d’effectuer une mission de suivi en République du Congo à l’instar de celle de 2011, afin de soutenir et protéger les victimes des disparitions forcées.