Des divisions au sein de l’armée sur les restrictions de mouvements contre Parfait Kolelas lors de la campagne

0
10250

Le pouvoir de Brazzaville qui au départ minimisait l’effet Guy Parfait Kolelas, commence à se rendre compte du danger qu’il peut le causer au fur et à mesure la date du 21 mars s’approche. Les sorties médiatiques du clergé, la nouvelle alliance avec le RDD et l’insistance sur la traçabilité des résultats bureau par bureau inquiètent les tricheurs du pouvoir qui seront mis à nu bien qu’ils s’autoproclament vainqueurs. Les plus durs du régime optent pour empêcher le candidat Guy Parfait Kolelas de mener à bien sa campagne par des restrictions de mouvements sur l’ensemble du territoire. Des voix discordantes se sont fait entendre dans l’armée à propos.

Toutes les chancelleries occidentales à Brazzaville sont convaincues que les véritables résultats des urnes seront favorables à l’opposant Guy Parfait Kolelas et l’ont fait savoir au pouvoir qui veut lever l’option de réduire l’influence de ce fils de Bernard Kolelas. Comme en 2016 avec le général Mokoko, les radicaux d’Oyo n’entendent pas voir Kolelas rassembler des foules à Owando et Makoua.

Le clan au pouvoir croyait miser sur l’absence d’un leader du Grand Niari et Kouilou pour rafler les voix de cette partie du pays. Mais, tout porte à croire que les Pays du Niari et le Kouilou sont plus que décidés à porter leur choix sur Guy Parfait Kolelas si ce n’est s’abstenir, mais jamais sur Sassou Nguesso.

Lors du dernier séjour de Denis Sassou Nguesso à Pointe-Noire, les mêmes qui sont allés l’accueillir sous contraintes, chantaient des éloges en faveur de Parfait Kolelas sur le chemin du retour dans leurs quartiers. Tout porte à croire que Kolelas l’emportera hauts-les-mains à Pointe-Noire et dans le Kouilou.

Au Congo, les populations sont prêtes à voter pour le diable si cela permet d’éjecter Sassou Nguesso, et, la mauvaise propagande sur le tribalisme du Pool ne paye plus au vu de la réalité du pays. Le pouvoir actuel est le plus tribal que le Congo n’ait jamais connu.

Au sein du haut commandement militaire, les injonctions des caciques du PCT dérangent et crée des divisions. Limiter les mouvements de Guy Parfait Kolelas revient à admettre la peur de son raz- de- marée de Brazzaville à Pointe-Noire.

Les radicaux du pouvoir veulent utiliser l’armée pour rendre difficile la campagne électorale de Guy Parfait Kolelas et ont approché le chef d’État major des FAC, Guy Blanchar Okoi, lequel a émis ses réserves sur son opportunité.