Accusant Sassou de collusion avec Wagner, des militaires ont pris langue avec des Américains pour une rébellion

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La géopolitique mondiale oppose désormais les pro-occidentaux aux pro-Russo Chinois en Afrique. On le voit au Niger avec la CEDEAO et le bloc Mali-Burkina qui veulent en découdre suite au putsch du Général Tiani qui veut libérer son pays du cercle français. Des militaires Congolais ont pris langue avec les Américains dans l’espoir de monter une rébellion contre Denis Sassou Nguesso dont la proximité avec Moscou n’est plus à prouver. Pour ce faire, ces militaires Congolaises jouent la carte Wagner pour bénéficier d’un soutien logistique de Washington.

La première rencontre entre les émissaires Américains et ces Congolais ont eu lieu dans un pays d’Afrique de l’Est avant de se poursuivre aux USA. C’est Jake Sulivan, conseiller à la sécurité de la maison blanche qui a reçu en personne la délégation congolaise. Les entretiens ont duré trois jours.

Ces Congolais ont exprimé aux Américains que l’unique solution pour dégager Denis Sassou Nguesso est par la force et une rébellion semble être l’option retenue. Les Américains ont tenté en vain de renverser la courbe en RCA dans le but de faire tomber toutes les dictatures d’Afrique Centrale.

Au cours de ces rencontres avec Jake Sulivan, les militaires Congolais ont apporté des preuves de la collusion entre le clan Sassou et Wagner. Du matériel militaire destiné à cette organisation transite par le port de Pointe-Noire avant d’être acheminé vers Bangui.

Les USA ont décidé de mettre fin à la domination Russe en Afrique en mettant sur la table toutes les options pour y parvenir. Le soutien masqué de Bliken aux militaires ayant pris le pouvoir à Niamey est apporté pour les empêcher de se jeter dans les mains des Russes.

Malgré le climat de paix qui règne au Congo, plusieurs militaires regrettent la direction que prend le pays avec le pouvoir de Sassou Nguesso. Ils estiment qu’un changement de régime est primordiale pour refonder le pays. Deux pays ont été proposés pour servir de base arrière à cette rébellion se elle venait à avoir lieu. « Si les hostilités sont lancées, nombreux sont les militaires républicains qui vont nous rejoindre… » a confié un membre de la délégation congolaise aux Américains