Il y a quelques jours lors d’une conférence de presse à Brazzaville, le président du Parti social-démocrate congolais (PSDC), Clément Mierassa, a soulevé un caillou qui est tombé sur le pied de Pascal Tsaty Mabiala. Il a frontalement attaqué l’UPADS et son leader sans le nommer ; appelant au rassemblement de ce qu’il considère comme « la vraie opposition ».
« Je réitère mon appel pour le rassemblement de la vraie opposition. Je dis bien la vraie opposition, celle qui ne soutient pas l’action du gouvernement et de ce fait, n’a pas par conséquent de deal avec le pouvoir », déclarait-il en rappelant que l’opposition souffre trop et qu’elle a perdu le crédit et la confiance du peuple, qui pense qu’ils sont opposants le jour et collaborateurs la nuit.
Interprétant les textes juridiques sur le Statut des partis politiques de l’opposition, il a affirmé que la loi n’interdit pas aux partis ou groupements de partis politiques de l’opposition de faire partie du gouvernement, mais astreint un opposant entré au gouvernement à la solidarité avec celui-ci.
« En clair, un parti politique faisant partie du gouvernement, ne peut être à l’opposition. Les choses sont claires et il s’agit là d’une question de droit. La langue de bois ne peut pas être tolérée », avait-t-il expliqué avant de conclure que le PRL et l’UPADS ne sont pas des partis de l’opposition puisqu’ils ont des ministres dans le gouvernement du PCT.
Pour M. Mierassa, qui a récemment créé les ‘‘Forces nouvelles du changement’’ avec Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango, Chris Walembaud et Kignoumbi Kia-Mboungou, les vrais opposants doivent balayer l’opinion qui fait d’eux des traîtres pour pouvoir affronter le gouvernement et le parti Congolais du travail qu’il a accusé d’être déjà en campagne pour la présidentielle de 2026.