Vers la relance de la production du cacao au Congo

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Le directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao (Icco), Michel Arrion a été reçu en audience ce lundi 10 octobre à Brazzaville, par le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Paul Valentin Ngobo. Au centre des discussions, les modalités d’une relance sur la culture du cacao au Congo.

Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Paul Valentin Ngobo, s’est entretenu ce début de semaine à Brazzaville, avec le directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao (Icco), Michel Arrion sur le Projet d’appui à la relance du secteur agricole (PARSA).

Les deux personnalités ont parlé essentiellement d’un éventuel soutien de l’Icco pour la relance de la culture cacaoyère pour accroître la production des cacaoculteurs congolais. 

Une production qui selon l’Icco s’est améliorée lors des dix dernières années passant à 1500 tonnes en 2010-2011 à 16 000 tonnes en 2020-2021.

« Je suis venu à la demande du Projet d’appui à la relance du secteur agricole, plus particulièrement sur la composante cacao de ce programme pour discuter avec les autorités congolaises sur les modalités d’une relance sur la culture du cacao au Congo », a déclaré Michel Arrion.

Le directeur exécutif de l’Icco et son hôte ont aussi évoqué l’adhésion du Congo à ladite organisation. Ce qui permettra d’améliorer les conditions de travail des producteurs congolais à travers une assistance multiforme que l’Icco apporte aux pays membres.

« Nous faisons tout au sein de l’organisation pour améliorer la coopération entre les producteurs et les consommateurs, le secteur public et privé afin de mieux rémunérer les producteurs. Si le Congo adhère, il pourra participer à ces discussions et un jour bénéficier de l’augmentation du prix aux planteurs », a souligné Michel Arrion.

Notons que dans la perspective de la transformation et la relance du cacao congolais, une société agro-industrielle Cafcao, entend investir 20 milliards FCFA pour la construction  d’une usine dans la Zone économique spéciale (ZES) d’Oyo-Ollombo en 2023. 

C’est ce qui ressort d’un entretien tenu le 1er mars dernier entre le ministre de l’Agriculture et Mendes Arminda De-Fatima, directrice de ladite société.