Tribune: Si l’histoire s’arrêtait aujourd’hui, que garderons-nous comme souvenirs de notre pays ?

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Comment l’histoire d’un pays peut virer à une vaste blague. Comment peut-on, après avoir tout raté depuis près de quarante ans, vouloir confisquer le destin d’un pays ?

Si l’histoire de notre pays s’arrêtait aujourd’hui, les seuls souvenirs qui resteront gravés dans nos mémoires seraient le dédain et l’arrogance des Bouya, Ondongo, Christel et Claudia Sassou Nguesso, faisant ripaille et bombance pendant que le peuple meurt de faim. Un peuple trahi par des intellectuels dont ce n’est jamais l’heure car ayant jusque-là trop marché à l’ombre, pour qu’on leur rappelle leurs devoirs.




Leur moment, c’est maintenant. Ils doivent faire preuve d’ingéniosité pour que le monde entier ait l’œil sur la tragédie moyenâgeuse que traverse un pays à faible démographie et aux ressources énormes qui pourtant plonge dans une misère sans nom.

Le pouvoir qui a pris le destin de ce pays en otage, trouve son inspiration dans la saga de Gengis Khan, ce fondateur de l’Empire Mongol, seigneur de guerre sanguinaire et génocidaire qui causa d’immenses destructions. Il est évident qu’ils se valent tous au niveau des diverses coteries qui en constituent les cercles concentriques.

C’est une effroyable catastrophe de constater qu’il n’y ait pas dans les clubs bâtards et médiatiques de l’élite congolaise et aussi dans la classe politique de Brazzaville, une seule personne qui oserait dire, que faisons-nous comme turpitudes !




L’opposition, soit trop corrompue, soit par manque d’inspiration accompagnée par une lamentable impuissance, a pris tête basse, le leadership du convoi funèbre ininterrompu, qui conduit notre peuple vers la soumission.

Haut les cœurs intellectuels congolais. Reprenez la main au risque de solder totalement la liberté intellectuelle qui est la seule garantie d’une approche scientifique et démocratique de la politique, du développement économique et de la culture comme l’affirmait Andreï Sakharov.




Pour notre part, nous ferons de notre mieux pour mutualiser les forces et consolider l’alliance patriotique c’est-à-dire le lien fort qui unit les différents strates de notre vaillant peuple; ce qui fait cruellement défaut aujourd’hui. Nous mettrons tout en œuvre pour trouver les moyens de rassembler et de défendre notre peuple et aussi d’éveiller les consciences citoyennes.

Laurent DZABA
Président du Mouvement Panafricain et Citoyen