Dans le cadre du renforcement du projet sanitaire « Kobikisa », la Banque mondiale a approuvé un financement de 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement afin d’améliorer l’utilisation et la qualité des services reproductifs, maternels et infantiles en faveur des ménages vulnérables.
Le projet de renforcement du système de santé « Kobikisa » (sauver en langue lingala), permettra d’assurer la gratuité de prise en charge de certaines pathologies comme le paludisme, la vaccination aussi. Ainsi, les systèmes de réponse aux besoins de santé de la population seront renforcés dans 36 districts à travers le pays avec l’augmentation de l’accès aux services de santé essentiels pour environ deux millions de personnes sur une durée de trois ans.
« L’essentiel des dépenses des ménages pour les soins de santé se fait par paiement direct avec des conséquences catastrophiques pour les ménages vulnérables. Le projet ‘’Kobikisa’’ à travers ce financement de 50 millions mettra en place des soins et services de santé gratuits pour les femmes enceintes et les enfants et des exemptions de frais pour les ménages les plus pauvres », a déclaré Abdoulaye Seck, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Congo, dans un communiqué de presse.
L’accès aux services de base de santé reproductive, maternelle et infantile constitue, en effet, encore un défi majeur au Congo où le taux élevé de mortalité pourrait être lié à la faible qualité des services offerts. Malgré l’assistance d’accoucheuses qualifiées assurant près de 90% des accouchements dans les structures de santé et la réduction de la mortalité maternelle aux cours des dernières décennies, le taux de mortalité maternelle reste élevé (378 décès pour 100 000 naissances vivantes) par rapport à la cible des objectifs de développement durable qui visent moins de 70 décès pour 100 000 naissances vivantes d’ici à 2030.