Alors que la ville de Pointe-Noire est sous le coup des délestages intempestives, les agents de la société E2C se caractérisent par un incivisme total. Ils n’ont aucun pour leurs clients grâce auxquels ils perçoivent leurs salaires. Dans les quartiers de la ville qui disposent de l’éclairage public, les agents exigent un paiement pour changer les ampoules grillées. Pour chaque poteau, les riverains doivent payer 5000 frs.
C’est au Congo que la société d’électricité s’acharne sur ses clients et se dévie de sa mission qui est celle de fournir de la lumière aux consommateurs et à la ville. Dans aucun pays en Afrique, moins encore au Somalie, on exige aux riverains le paiement d’une somme d’argent pour la consommation de l’éclairage public.
C’est la marie qui s’en occupe et c’est l’une de ses obligations. Avec la recrudescence du phénomène Bébé Noir, l’éclairage public est une solution efficace. La mairie de Pointe-Noire à laquelle revient la responsabilité de l’éclairage public a démissionné au profit des agents véreux d’ E2C.
Dans les quartiers qui disposent de l’éclairage public sur leurs avenues et ruelles, les lampadaires ayant des ampoules grillées ne sont intervenues que quand les populations paient les agents d’E2C.
C’est aux propriétaires des parcelles proches du poteau défectueux de mettre la main dans la poche au risque de rester dans le noir. C’est le cas de certaines avenues de Voungou et Siafoumou. Si dans d’autres pays les mairies se soucient du bien-être des citoyens, à Pointe-Noire, Jean François Kando ne pense qu’à se remplir les poches.