Monologue d’Owando : Collinet Makosso regrette l’absence de certains acteurs politiques

Dans son mot de circonstance relatif à l’ouverture de la concertation politique d’Owando, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a fustigé le refus de certains partis politiques d’opposition de prendre part à ces assises.

Il s’est ouvert ce jeudi 3 mars à Owando dans le département de la Cuvette, la 5ème concertation politique sous l’autorité du Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Dans son allocution, le chef du gouvernement est longuement revenu sur le bien fondé de ce rendez-vous, qui selon lui, repose sur nos valeurs culturelles à savoir le « Mbongui » et le « Kandza« , dit le « dialogue constructif » comme modalité « par excellence » de construire et consolider les fondations de notre vivre-ensemble.

Ce, avant de rebondir sur la non participation de certains partis politiques d’opposition malgré avoir été conviés par le gouvernement.

« Il se trouve que certains compatriotes ont tendance à discréditer ce patrimoine important de notre culture. Ils évitent de dialoguer, refusent de se concerter avec les autres, préférant un monologue devant les caméras et les micros, avec des propos saumâtres »a déclaré Anatole Collinet Makosso.

Le Premier ministre n’a pas hésité de saluer la participation de la force vive congolaise au-delà de ses clivages idéologiques.

« A toutes et à tous, je dis : Merci d’être venus ! Puissent les esprits et les mânes de Kind’Odjoho, cette minuscule île et grande symbolique de la palabre, qui a pris racine au milieu de la rivière Kouyou, et résiste depuis la nuit des temps aux intempéries même les plus dévastatrices, nous accueillir tous dans la paix, la sérénité et la quiétude, et nous inspirer dans notre réflexion« *, s’est-il exprimé.

En rappel, cette énième concertation politique depuis 2009 prélude à la tenue des élections, se déroule sans une frange des partis politiques d’opposition dont l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD) de Mathias Dzon. Ces partis politiques réclament entre autres la tenue d’un « véritable dialogue politique inclusif. » en lieu et place de la concertation politique.