La maladie des commémorations, fêtes, anniversaires, est telle que, parfois, on aimerait ne pas verser plus que nécessaire dans la nostalgie. Avec la radio, néanmoins, aucune complaisance. La radio est toujours là depuis 100 ans ! Pourquoi ? C’est le média le plus proche, le plus accessible, le plus rapide. Il comble les solitudes, accompagne nos petits matins et nos trajets en voiture.
La radio ne véhicule pas que de l’actualité, mais aussi du rire, la réalité du quotidien ou encore de la musique.
La chanson, c’est la radio !
Sans la radio, combien de Franklin Boukaka, Essous Jean Serge, Pamelo Moun’Ka, Edo Ganga, Youlou Mabiala, Kosmos Moutouari, Pierre Moutouari, Locko Massengo, Theo Blaise Kounkou, Zao, Ange Lino, Fernand Mabala, Fofana Moulady, Angelou Chevauchet le Yaya, Bongo Propheta, Rapha Boundzeki, Rigadin Mavoungou, Sambadio, Chiden Dembuta, Mamie Claudia, Aurlus Mabélé, Roga Roga, Jacques Loubelo, Jacques Koyo, Panama, Aly Moulady… auraient percé et fait connaître leur talent sur le plan national et international ?
Et puis, il y a la voix, le mystère des voix, les plus douces et veloutées – celles de la nuit -, les plus dynamiques et corrosives, sérieuses et crédibles – celles des matinales.
Pour reprendre la formule du meilleur animateur de radio Congo en 1995, Jean-Jacques Jarele Sika : « A moi la musique, à vous la danse ! ». On peut le dire de toutes les stations que nous écoutons à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie…celles que vous voulez.
Avec lesechos-congobrazza.com