L’UDH-Yuki se réconcilie

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Après plusieurs mois de dissensions entre la frange dirigée par le premier vice-président, Pascal Ngouanou, et celle du député Joseph Badiabio, dues à l’interprétation plus ou moins controversée des textes fondamentaux du parti, les deux ailes de l’UDH-Yuki ont fini par enterrer la hache de guerre et se réconcilier à l’issue de l’assemblée générale tenue le 12 mars, au siège du parti, à Brazzaville.

« A l’étape actuelle, il est évident que nos efforts devraient se focaliser avant tout sur les élections législatives couplées aux locales et préparer par la suite, en toute responsabilité, le congrès du parti dans les délais raisonnables. Point n’est besoin de vous rappeler que toute scission du parti consécutive à nos égocentrismes serait très difficile à assumer à terme », a dit le député Joseph Badiabio, invitant les membres de l’UDH-Yuki au ressaisissement.

Il a souligné que cette réconciliation initiée par sa frange ne devrait pas susciter du triomphalisme pour les uns et une affliction pour les autres. « Nous devrons tous apprendre de nos erreurs pour repartir du bon pied et regarder désormais ensemble dans la même direction », a-t-il ajouté.

Le député a saisi cette opportunité pour lancer un appel à tous les responsables, militants et sympathisants à se surpasser et à œuvrer pour le seul combat collectif en adéquation avec le message testamentaire du président Guy-Brice Parfait Kolélas. « Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », a renchéri Joseph Badiabio.

De son côté, le premier vice-président de l’UDH-Yuki, Pascal Ngouanou, a salué la date du 12 mars qui, selon lui, restera marquée en lettres d’or dans les annales de l’histoire de cette formation politique. Une date qui marque la fin des soubresauts qui ont conduit le parti au bord de l’implosion.

« Heureusement que nous nous sommes ressaisis, que nous avons placé l’intérêt supérieur du parti au-dessus de nos petits intérêts personnels et égoïstes. Nous avons fait preuve d’oubli de soi, de fidélité au parti et à notre regretté président Guy-Brice Parfait Kolélas », a-t-il signifié.

 Pascal Ngouanou a félicité Joseph Badiabio qui n’a ménagé aucun effort et a fait preuve de beaucoup de détermination, de patience et de persuasion pour parvenir à ce dénouement. « Qu’il trouve ici l’expression de notre sincère gratitude », a-t-il dit, s’adressant à ce dernier. Pour relever ces défis, a-t-il fait savoir, il faut de l’ordre, de la discipline de chaque instant et beaucoup de rigueur dans le comportement politique de chacun des membres. Il a enfin rappelé à tous les participants les nombreux défis qui les attendent et qui exigent d’eux beaucoup de travail et de clairvoyance.