Comment le fils de la Lekoumou Emile Ouosso a détourné 50 milliards de la route Lekana – Zanaga

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Si l’ennemi du Noir est le Noir, celui de la Lekoumou est le propre fils de la Lekoumou. Le sorcier a tendance à vouloir se faire passer pour le bon samaritain pour mieux agir. C’est avec raison que les biens immobiliers du ministre Emile Ouosso ont été saccagés par les siens lors des troubles post referendum anticonstitutionnel d’Octobre 2015. Les populations connaissent leur sorcier. Alors qu’il fut ministre de l’équipement routier entre 2009 et 2016, Emile Ouosso les 50 milliards décaissés pour la construction de la route Lékana-Zanaga.

Dans un conflit d’intérêts ignoble, il a attribué le marché de la construction de cette route à sa propre société SIPAM TP. A ce jour, il est toujours impossible de relier les Plateaux à la Lékoumou par route à cause de l’abandon des travaux. Il en est de même pour le tronçon Sibiti-Mapati

50 milliards cfa sont partis en fumé alors que le département de la Lekoumou demeure encore enclavé. La Lekoumou est juste le jouet dont se sert Emile Ouosso pour son positionnement politique à Brazzaville. Sinon comment comprendre que pour aller dans son propre village, il faut toute une journée pour parcourir moins de 60 km.

Chassé de Komono pour son comportement de profito-situationiste, c’est à Yaya qu’il est allé tricher aux dernières législatives.

L’axe Lékana-Zanaga, une bataille gagnée

Jadis considérée comme une zone à risque pour la circulation, le tronçon reliant les départements des Plateaux et de la Lékoumou serait totalement ouvert à la circulation de tout type de véhicule si le ministre Emile Ouosso n’avait pas détourné le budget de 50 milliards alloués à cet effet.

Long de 125km, cet axe qui part de Kebara (Plateaux) à Ingoumina (Lékoumou) avait connu un niveau de réalisation considérable au point où 80km de route ont pu entièrement couverts de la Latérite. Un niveau d’exécution fortement apprécié par les techniciens des travaux publics.Mais hélas, tout est à l’abandon faute de d’argent.

En construisant cet axe, tout comme celui reliant les départements de la Lékoumou et du Niari sur le tronçon Mapati-Komono-Yaya-Mossendjo (144km), la mission du ministère de l’équipement et des travaux publics était de donner à ces routes  la forme géométrique finie en rayant les zones d’ombres en termes d’ouvrages. Il s’est avéré que ce n’était qu’une opportunité pour le ministre Emile Ouosso de se remplir les poches.

A part le vol dans les caisses de l’État, Émile Ouosso a fait aussifortune dans le domaine de l’exploitation forestière et travaux publics avec sa société SIPAM TP. Il a pillé les forêts de la Lékoumou, son propre département qui manque de tout.