Le Congrès africain pour le progrès (CAP) a organisé le 5 février dernier à Brazzaville une conférence de presse au cours de laquelle le président de ce parti d’opposition Jean Itadi exige du gouvernement actuel la convocation un dialogue politique inclusif.
Comme ses compères de l’opposition Mathias Dzon, président du Collectif de l’opposition congolaise et de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD) et Clément Miérassa président de la Fédération de l’opposition congolaise (FOC), Jean Itadi réclame des autorités congolaises l’organisation d’un dialogue national inclusif.
Pour ce parti de l’opposition, l’organisation d’un dialogue national inclusif est la seule et bonne solution pour sortir le Congo de la crise multidimensionnelle qui l’étrangle ainsi que relancer la marche du pays sur de bonnes bases.
« Les priorités politiques au Congo aujourd’hui sont le dialogue, la réparation et la réconciliation. C’est seulement un Congo rassemblé qui peut sortir de sa position de trou noir de la démocratie, de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance », a signifié Jean Itadi.
Il a également relevé les problèmes « de gouvernance électorale et politique, de gestion économique et des affaires publiques », les problèmes sociaux tels que la vie chère, le manque de voies de communication et de structures sanitaires fiables, d’emploi ainsi que d’autres biens vitaux auxquels aspirent les Congolais.
