Le parc automobile de la société « Océan du Nord » inspecté

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Une mission de contrôle du ministère des Transports a inspecté le parc automobile de la société Océan du Nord, le 21 avril, à Brazzaville, quatre jours après l’accident survenu à Ngo, dans le département des Plateaux. Celle-ci a approuvé le nouveau dispositif de suivi des bus, à l’aide des balises, mis en place par la compagnie privée de transport interurbain.

Conduite par l’inspecteur général des Transports, Arnaud Jean Frédéric Daho-Mondzo, la mission d’inspection du ministère des Transports a visité le garage d’Océan du Nord, avec tout son dispositif technique, basé au quartier Antonio -Agostinho-Neto, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï. Elle s’est ensuite rendue à la direction générale de la compagnie pour évaluer l’organisation de l’entreprise, les critères de recrutement des chauffeurs et la nouvelle plate-forme GPS de la société.

Il ressort de cette mission d’inspection que « l’usure des chauffeurs » est la principale cause des accidents des véhicules d’Océan du Nord. Devant la presse, l’inspecteur général des Transports a écarté l’hypothèse reliant l’état de la route et celle concernant l’entretien des bus de la compagnie. « Le constat est que la société est bien organisée, mais l’erreur repose sur l’homme. Il y a l’usure au niveau d’utilisation des chauffeurs ; ils n’ont pas assez de temps de repos. Le ministère des Transports va essayer de travailler pour reformer ce secteur, pas seulement à Océan du Nord mais dans toutes les sociétés », a indiqué ce commis de l’État.

La décision d’installer dans chaque bus une  balise GPS a été approuvée par la mission d’inspection. Ce dispositif technique permet de géolocaliser les bus à distance, par exemple d’alerter les chauffeurs en cas d’excès de vitesse. Pour le conseiller aux Transports terrestres, Fidèle Yengo-Mambou, le déploiement de cette technologie constitue une avancée en matière de sécurité routière et permet à la compagnie privée d’améliorer la qualité de ses services.

« Au sujet de la balise, nous avons trouvé un dispositif très intelligent qui permet au chauffeur de se contrôler, de contrôler l’état du véhicule et d’être suivi directement par la salle informatique, qui surveille l’ensemble de la flotte. Concernant les horaires des chauffeurs, nous avons demandé à la direction générale d’établir des plannings conformes à la règlementation », a déclaré Fidèle Yengo-Mambou.

Soulignons que la mission d’inspection a permis à la direction d’Océan du Nord de communiquer sur le fonctionnement au quotidien de la compagnie et de soigner tant soit peu son image de compagnie de transport de référence au Congo. Dans un communiqué, elle a promis de tout mettre en œuvre pour sécuriser davantage ses clients et de s’occuper des victimes via son cabinet de conseil en assurance.