« Au niveau de la force publique, il y a un petit relâchement », tels sont les propos du ministre de la Sécurité et de l’ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou, interrogé au sujet des contrôles policiers dans les bus de transports en commun précisément dans ceux de la Société des transports publics urbains (STPU) dénommé “Mal à l’aise”.
Le ministre Raymond Zéphirin Mboulou a pris part à la séance plénière des membres du Sénat qui s’est tenu ce vendredi 3 septembre 2021, au Palais des Congrès, salle des Congrès.
Une seule affaire a figuré à l’ordre du jour ; le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo.
Différents sujets ont été abordés au cours de cette séance notamment les questions du respect des mesures barrières et le contrôle policier dans les bus de la Société des transports publics urbains (STPU).
Au sujet du contrôle dans les bus de la STPU le ministre de la Sécurité et de l’ordre public a reconnu « qu’il y a une diminution des contrôles au niveau de la force public » et « il y’a un petit relâchement. »
Des plaintes émanant des transporteurs en commun privé ont été enregistrées dans les services de sécurité sur le manque de contrôle ou de surveillance dans les bus de la STPU.
Pour ces derniers l’exigence du respect du nombre de place dans de passagers dans les transports ne s’appliquerait qu’à eux et pas à ces bus de transport en commun public.
Le constat fait est que dans ces bus aucune disposition requise par les autorités n’est respectées à savoir la limitation du nombre de passager, la distanciation physique ainsi que le port correcte du masque de protection.
Un « problème récurrent » a reconnu Raymond Zéphirin Mboulou qui a promis apporter des corrections en assurant que toutes les forces de sécurité continueront à faire appliquer les directives du gouvernement en ce qui concerne la lutte contre la Covid-19.