Le clan Sassou a tenté d’arnaquer 20 millions euros à Dangoté en concept de redevance fiscale

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Le Congo qui n’apprend de son erreur avec les Australiens d’Exxaco se comporte sauvagement avec le Nigérian Dangoté. Venu exploiter le fer de Mayoko, Exxaco y a renoncé à cause de la gourmandise de la famille Sassou qui leur exigeait une avance fiscale chiffrée en plusieurs millions de dollars. Cette même famille a récidivé avec Dangoté Cement.

Malgré tout l’argent qu’ils ont pillé au Congo, les membres de la famille Sassou veulent toujours plus et sont prêts à tout pour l’avoir. Du côté de Mfila dans la Bouenza, la cimenterie Dangoté aurait menacé de fermer ses portes si les enfants du président continuent à l’emmerder. Une délocalisation en RDC serait envisagée.

Quand Dangoté a décidé de s’installer au Congo, le clan Sassou lui a obligé d’implanter son usine à Oyo, très loin de la matière première qui est à Yamba. Pragmatique et bon patron contrairement aux Mbochis d’Oyo, Aliko Dangoté a refusé cette proposition mettant en avant juste le caractère économique de son entreprise.

Pour Dangoté, il serait difficile et suicidaire d’implanter une usine dans la Cuvette et se ravitailler en matière première dans la Bouenza avec un pays sans route rapide. Dans une causerie privée avec les hommes d’affaires à Abidjan, Aliko Dangoté traitait les autorités politiques Congolaises d’aventurières et comprenait pourquoi les hommes d’affaires de ce pays ne prospèrent jamais.

Le Nigérian Aliko Dangoté remportait alors cette bataille face aux incompétents d’Oyo et implantait sa cimenterie à Mfila. Pour se venger de lui, le clan Sassou l’impose de ne recruter que dans le nord, ce que Dangoté refuse et privilégie la main d’œuvre locale.

Depuis fin 2021, le clan Sassou exige à Dangoté une avance d’argent en concept de redevance fiscale de 20 millions euros. Ce que le Nigérian conteste, attestant être à jour fiscalement avec le Congo.

A Lagos, on ne comprend pas cette volonté du clan Sassou de perturber les affaires de Dangoté qui a réduit le chômage dans la zone et le prix du ciment au Congo. Une délocalisation en RDC serait sérieusement envisagée.