À l’occasion de la sixième édition de la Journée africaine de lutte contre la corruption placée sous le thème « Stratégies et mécanismes pour la gestion transparente des fonds de lutte contre la Covid-19 »., le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc), Emmanuel Ollita Ondongo, a relevé que de nombreux faits de corruption ont été engendrés par la pandémie de Covid–19 à travers le monde.
La sixième édition de la Journée africaine de lutte contre la corruption a été célébrée ce lundi 11 juillet. Occasion toute indiquée pour le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc), Emmanuel Ollita Ondongo, de faire une déclaration y relative.
Abordant le sujet de la crise sanitaire du Covid-19, Emmanuel Ollita Ondongo a noté la mobilisation de la communauté internationale et les partenaires au développement qui ont mis à disposition des ressources « très significatives » pour lutter contre la pandémie.
Dans certains cas, des mécanismes d’annulation des dettes ont été enclenchés pour permettre à l’Afrique de mettre en place des plans de lutte contre la pandémie, a-t-il indiqué.
Cependant, la pandémie de Covid-19, qui a frappé le monde entier dont le continent africain à partir de 2020 est venue « saper les efforts » et les « progrès » des pays en matière de développement en révélant des occasions nouvelles dans les faits de corruption, selon Emmanuel Ollita Ondongo.
« La corruption qui touche au quotidien la population n’a pas été en reste. Elle s’est développée par la pratique des pots de vin et des passes droits pour contourner les couvre-feux, les barrages routiers pendant les périodes de confinement et les quarantaines obligatoires mises en place, avec succès, pour ralentir la propagation du virus », a-t-il déclaré.
Le président de la Halc a demandé l’implication de tous les Congolais pour lutter contre la corruption dans ses divers aspects, notamment la concussion, le détournement des deniers publics, la fraude, le clientélisme et les infractions assimilées.