10 kinoises qui partaient se prostituer à Brazzaville meurent noyées dans le fleuve Congo

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C’est un peu vers minuit que la pirogue qui les transportait illégalement a chaviré peu avant d’atteindre Maloukou d’où elles devraient rejoindre une villa réservée à cet effet à Kintélé par le ministre congolais de l’intérieur Raymond Zéphirin Mboulou dont pourtant le bord ne fonctionne plus depuis des semaines. Une vraie perte pour leurs familles respectives, mourir pour avoir voulu donner le goût à un Ewawa fut-il ministre.




Dix jeunes filles originaires de la RDC ont perdu la vie par noyade sur le fleuve Congo en partance pour Brazzaville et en provenance de Kinshasa. La pirogue dans laquelle, elles traversaient illégalement le fleuve a chaviré à quelques encablures de Maloukou.




Suite la pandémie du Coronavirus, les gouvernements des deux pays frères partageant ensemble le fleuve portant aussi leurs noms, avaient décidé de la fermeture des frontières à quelques exceptions près. Mais, la RDC et le Congo abritant des mêmes familles de part et d’autre, les traversées continuent à s’opérer de manière illégale de nuit par pirogue ou baleinières.

Incapables de supporter l’absence des filles Kinoises à Brazzaville, des officiels activent leurs réseaux d’intermédiaires pour faire venir coûte que coûte, les petites qui assouvissent leurs envies.




 

Face aux propositions aussi alléchantes en francs Cfa et devises étrangères, certaines filles de Kinshasa, réputées être très tendres et disposées à tout prennent néanmoins le risque de traverser le fleuve Congo.




L’un des grands parrains de ce trafic sexuel n’est entre autre que le ministre congolais de l’intérieur, le presque septuagénaire Raymond Mboulou, dont le goût pour des filles de 20 ans est connu de tous.

Par son intermédiaire et proxénète Kinois, il n’a pu par discrétion faire traverser une vedette rapide légalement et a opté par le chemin de l’illégalité. Dix filles ont embarqué dans la nuit de l’autre côté du fleuve dans une pirogue pour Brazzaville.




C’est vers minuit alors que le piroguier se voyait déjà à Maloukou que la pirogue a chaviré causant la mort par noyade des dix passagères. Lui-même a pu sauver sa vie grâce à sa maîtrise de la nage.