Inondations Brazzaville: Jean Jacques Bouya giflé à la présidence

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Alors que le gouvernement a pris la décision de prendre en charge les obsèques des victimes des pluies diluviennes ayant frappé les quartiers nord de Brazzaville, on apprend que le ministre Jean Jacques Bouya, pointé du doigt comme coupable principale, aurait été giflé à la présidence de la république par la garde. On lui soupçonne de ternir l’image de Denis Sassou Nguesso auprès des votants du PCT.

Bien qu’on veuille fasse croire que c’est un acte isolé d’un membre de la sécurité présidentielle, emporté par la colère, il est claire que Jean Jacques Bouya aurait été bel et bien piégé. On lui reproche toutes ces bricoles qui s’écroulent au jour le jour, mettant à nue ses limites dans la planification et gestion des ouvrages.

De plus en plus, on entend que son maintien au gouvernement ne serait lié que par des milliards du pouvoir gardés en Chine dont lui, est l’unique intermédiaire.

Convoqué à la présidence de la république pour une réunion d’urgence avec le chef de l’État suite au malheur causé par la pluie du 30 décembre 2022, Bouya ignorait tout des gifles qui lui réservait la sécurité présidentielle.

C’est pendant qu’il était dans la salle d’attente que deux éléments de la sécurité se seraient rapproché de lui pour commenter sur les dégâts causés par la pluie dans la zone nord. Tentant de responsabiliser le changement climatique, il a énervé ses militaires dont l’un d’eux n’a pas hésité à le gifler deux fois.

Surpris, Jean Jacques Bouya aurait tenté néanmoins de vociférer avant de se calmer, sans doute après s’être rendu compte que ce militaire ne pouvait oser le gifler sans un soutien. Un réquisitoire contre lui aurait été dressé par le chef de l’État lors de cette rencontre. Dans la foulée, il aurait été décidé d’une municipalisation additionnelle de la ville de Brazzaville dont les principaux ouvrages seraient la construction des grandes canalisations pour le drainage des eaux de pluies et ménagères.