Une agitation considérable s’est manifestée entre les travailleurs et l’État actionnaire concernant la cession des actifs que l’État détient dans Énergie Électrique du Congo.
En effet, les diverses branches de commercialisation et de production de cette entreprise ont été transférées à des investisseurs étrangers, notamment des entreprises sénégalaises, chinoises et congolaises, ainsi qu’à d’autres entités commerciales. Ces opérations de cession, qui se déroulent sous le couvert d’un cadre légal, soulèvent des interrogations quant à la transparence et à l’intégrité du processus. Et surtout, sur l’efficacité, à terme, d’un choix que de nombreux experts africains en matière d’électricité jugent comme » suicidaire ».
Les travailleurs expriment leurs préoccupations face à une possible dégradation des conditions de travail et à la crainte que ces nouvelles entités ne respectent pas les engagements sociaux pris par l’État. De plus, des rumeurs circulent selon lesquelles des personnalités influentes pourraient tirer parti de ces transactions pour consolider leur pouvoir économique et politique. Ce contexte complexe appelle à un dialogue constructif entre les parties prenantes afin d’assurer une gestion responsable et équitable des ressources énergétiques au Congo.
A. Ndongo, journaliste économique et financier