C’est le même Pierre Ngolo qui s’était opposé farouchement à la OPA de Kiki Sassou sur le PCT, et soutenu par les caciques, il avait mis en échec le plan de Denis Sassou Nguesso de placer légalement son fils comme son successeur naturel. Aujourd’hui, selon ses proches, le président du Sénat penserait à déposer sa candidature à la présidentielle de mars 2026 face au président de la république actuelle.
Dans le camp de Pierre Ngolo, on se vante du soutien de Paris et surtout d’une grande partie du PCT qui conjugue déjà au passé Denis Sassou Nguesso. Des réunions seraient organisées pour peaufiner des équipes de campagne et une enquête interne sur l’ensemble du territoire serait très favorable au président du Sénat.
Les Mbochis des Plateaux veulent se débarrasser de leurs frères de l’Alima, jugés peu patriotes et incompétents. Pierre Ngolo, toujours selon ses proches bénéficierait du soutien majoritaire des militaires et même du général Jean François Ndenguet.
Mais, certaines sources voient la main de Jean Dominique Okemba qui pour le moment n’oserait pas encore postuler préférant prendre le pouvoir par force le moment venu.
Lors de son dernier séjour à Paris où il a assisté le nouveau veuf ministre Moungalla, Pierre Ngolo aurait été reçu discrètement au Quai d’Orsay par les officiels français qui lui auraient rassuré de leur soutien. La bataille de la succession prend une autre dimension avec l’irruption du président du Sénat dans la scène.