Des hommes armés venant du Gabon volent 400 kalachnikovs à Okoyo au Congo

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Ces hommes se seraient repliés vers Lekoni au Gabon après leur forfait en terre congolaise où ils se sont emparés d’une importante quantité d’armes dans la localité d’Okoyo non loin de Boundji dans la Cuvette. Cet arsenal serait composé de 400 Kalachnikovs, 50 lance-roquettes et 10 caisses de munitions. Depuis des semaines, on signale la présence d’hommes armés le long de la frontière entre les deux pays du côté du Gabon.

Une dizaine d’hommes armés à bord de deux véhicules, auraient franchi sans difficulté le poste frontalier de Mbié séparant le Gabon du Congo. En provenance de Lekoni dans le Haut-Ogoué Gabonais d’où ils se seraient repliés après leur forfait, ces hommes formeraient un groupe de Congolais ayant l’intention de déstabiliser les institutions du Congo à partir du Gabon.

Ils n’auraient rencontré aucune difficulté à parcourir la distance qui sépare le poste frontalier à Okoyo, la plus importante localité du côté Congolais. Tout porterait à croire que les assaillants auraient bénéficié d’une complicité interne qui leur aurait fourni des informations ayant facilité leur forfait.

Ce sont au total 400 kalachnikovs, 50 lance-roquettes et 10 caisses de munitions qui auraient été emportés par les assaillants.

Déjà au mois de mars 2022, 7 Gendarmes gabonais dont un Colonel, suspectés d’atteinte à la sûreté de l’État, ont été arrêtés au Congo. Il s’agissait d’après une source proche de la présidence congolaise, de certains gendarmes en service à Franceville, parmi lesquels, le Commandant de compagnies du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo, basé à Mvengue à Franceville, le Commandant de la DGR Franceville, le Commandant de Brigade d’Akiénie, le Commandant de Brigade d’Epila toujours à Franceville, le Commandant de Brigade de Bongoville, le Commandant de Brigade de Lékoni, et le Commandant de Brigade de Kabala.

Ces sept officiers ont été arrêtés à la frontière Gabon-Congo parce qu’ils ont tenté de franchir le sol congolais d’une manière illégale. D’après une source proche de la présidence congolaise, “ces infiltrés de la Gendarmerie gabonaise seraient rentrés en territoire congolais sans autorisation des autorités du Congo. Ils auraient prétexté avoir été invité à un mariage mais manque de peau, ils sont tombés sur les autorités congolaises, qui faisaient donc le contrôle le long de la trajectoire à cause la présence de Denis Sassou Nguesso à Oyo.

Ce vol d’armes va encore renforcer le climat de méfiance qui s’est installé entre les deux pays qui s’accusent de déstabilisation mutuellement.