Déclaration des biens des membres du cabinet présidentiel

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Le premier président de la Cour suprême, Henri Bouka a indiqué le 8 avril, lors de la déclaration des biens des membres du cabinet du chef de l’Etat, conduits par le directeur de cabinet du président de la République, Florent Ntsiba, que cet acte constitutionnel était un symbole concernant la moralisation de la vie publique.

« La déclaration du patrimoine est un engagement public pour ceux qui y sont assujettis. C’est une mesure préventive pour vous et nous afin de s’interdire tout acte déviant qui pourrait sur le plan moral et éthique nuire de quelques manières que ce soient, la République. Cela nous met en garde contre le gain facile, le trafic d’influence, la corruption, la concussion, et bien d’autres dérives dégradantes», a précisé Henri Bouka.

Pour Florent Ntsiba, directeur de cabinet du chef de l’Etat, répondre à la convocation de la Cour suprême pour déclarer ses biens, participe de la bonne gouvernance et de l’exemplarité des personnalités assumant des charges publiques.

« La déclaration des biens qui s’impose à certaines personnalités du pays est une disposition constitutionnelle. Si elle peut aider les dirigeants que nous sommes ou ceux qui vont nous succéder, à une certaine éthique, c’est une très bonne chose dans le cadre de la moralisation de la vie publique. Après une certaine introspection, je me dis que c’est normal et je me suis efforcé de n’oublier rien car je ne souhaiterai pas me faire dédire un jour », a fait savoir, Florent Tsiba.

Parmi les membres du cabinet du chef de l’Etat ayant fait leur déclaration des bien, il y avaient également le secrétaire général de la présidence, Jean Baptiste Ondaye, certains hauts-commissaires, commissaires, conseillers du chef de l’Etat comme Euloge Landry Kolélas, Hellot Matson Mampouya, Luc Adamo Matéta, Marius Mouambenga, etc.

La déclaration des biens qui astreignent certaines autorités politico administratives et des hautes instances du pays  est une disposition de l’article 55 de la constitution du 25 octobre 2015. Elle s’impose lors de la nomination et à la fin des fonctions des personnalités concernées.