Le mandat de Denis Sassou Nguesso à la tête de l’État, a permis à tous les analystes politiques de découvrir les bêtises les plus drôles venant des hommes politiques.Il est normal au Congo sur une bande passante de la chaîne nationale qu’on attribue au président le paiement des salaires des fonctionnaires de l’État. En un mot, l’argent du Congo appartient à son président, lequel par sa volonté décide du paiement.Une confusion dont le pouvoir a légalisé.
Au Sud Soudan, un pays pauvre qui vit une instabilité chronique, on a jamais vu la population célébrer la paie des fonctionnaires, au Niger non plus. Mais, c’est au Congo, État pétrolier sous peuplé que le pouvoir a endoctriné ses partisans que la paie des fonctionnaires est un exploit dont l’auteur est le chef de l’État. Rien d’étonnant quand on sait le niveau d’études , intelligence et aveuglement de cette cohorte qui ne vit que des caisses de l’État.
Dans un pays sérieux avec des dirigeants similaires, personne ne se rend compte de la paie des fonctionnaires, vu que cela ne découle que de la normalité. Un travailleur a droit à sa rétribution mensuellement et cela ne devrait être un motif de jubilation. Une réalité qui échappe aux Bonobos qui ont prit le Congo en otage.
Chaque fin du mois, on voit comment les relais du pouvoir se félicitent du virement des salaires des fonctionnaires endossé au chef de l’État. On a l’impression selon ses abrutis que cet argent sort directement des poches de Sassou Nguesso. L’aliénation de la population à travers la destruction du système éducatif est à la base de ce genre de raisonnement des fanatiques du pouvoir.
Un peuple instruit ne peut tomber facilement dans ce genre d’appréciation et on peut féliciter les peuples du Sud Soudan, Niger, Tchad , Bénin et même de la Somalie qui ne pensent pas que la paie des salaires des fonctionnaires est une prouesse de leurs chefs d’État. L’argent du Trésor Public appartient au pays et non son chef.