Braquage chez un député : Prince Bahamboula gardait-il à son domicile 1 milliard Cfa de Jean Jacques Bouya ?

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Dans la nuit de dimanche à lundi 24 octobre aux environs de 2 heures , des hommes cagoulés se sont introduits illicitement au domicile de l’honorable député Prince Bahamboula situé dans une zone résidentielle militaire sécurisée. L’honorable qui a été élu frauduleusement à Mayama dans le Pool a été violemment agressé avant d’être contraint de montrer la cachette d’une somme d’un milliard Cfa appartenant à son parrain Jean Jacques Bouya qu’il gardait. Il semblerait que les agresseurs, bien informés sont venus spécialement pour ce butin. Un règlement de comptes dans la lutte de succession.

A peine la page tournée de la bande du capitaine Morgane que la ville de Brazzaville est encore secouée par un cas de braquage impliquant cette fois-ici un acteur politique siégeant au parlement comme représentant des populations de Mayama bien que par effraction.

Venir agresser un député dans une résidence privée sécurisée juste au milieu des casernes militaires cache bien autre chose selon l’avis de l’opinion publique. Évidemment selon certaines sources du dossier, Prince Bahamboula qui est le protégé du ministre Jean Jacques Bouya qui l’a imposé comme député de Mayama dans le Pool, gardait dans son appartement la somme d’un milliard cfa l’apparentant.

C’est cet argent qui a attiré les braqueurs au nombre de 5 dont 3 sont restés dehors pour sécuriser les lieux et les deux autres sont parvenus à s’introduire dans l’appartement du député qu’ils ont brutalisé avant d’emporter le butin.

On parle d’un règlement de comptes entre les caciques du pouvoir qui se préparent à la grande bataille de succession qui pointe à l’horizon. Le camp Bouya soupçonne ceux de Kiki ou de JDO d’être à la manœuvre de ce braquage. En dehors de ses cachettes dans la Cuvette, il se dit que Jean Jacques Bouya se sert aussi des résidence de ses proches pour planquer de l’argent qui lui sert de corruption et d’achats de conscience. De l’argent mal acquis bien entendu.