Des papas noirs qui ont inoculé le virus du mal à leur progéniture n’arrivent plus à avoir un contrôle sur eux. La complicité des forces de l’ordre composées en grande partie de leurs propres parents favorise cette délinquance juvénile. Les quartiers nord de Brazzaville sont traumatisés par le phénomène des bébés noirs dont la majorité sont composés des jeunes du département de la Cuvette le long de l’Alima. A l’image de leurs parents qui détruisent le pays, ces jeunes détruisent des vies des familles innocentes.
En dehors de la galère qu’elles supportent déjà et imposée par le régime de l’Alima, les populations des quartiers nord font encore face au banditisme des enfants de ces derniers. Il ne se passe plus un jour sans qu’on compte une victime de leur barbarie sous la barbe de la police dont la complicité est souvent décriée.
S’ils ont la gâchette facile avec les Kulunas des quartiers sud, les policiers se montrent très dociles avec ceux des quartiers nord de Brazzaville. Et c’est pourquoi ce phénomène perdure dans cette partie de la capitale. Les policiers qui ont des liens familiaux et régionaux avec ces jeunes bandits se sentent dans l’incapacité de les réprimer convenablement.
Le nouveau patron de la police devrait penser à envoyer dans la lutte contre ces jeunes des policiers ressortissants du sud pour endiguer cette délinquance. La main dure ne devrait pas seulement s’appliquer dans la zone sud, mais sur l’ensemble de la capitale.
Ces jeunes ne causent que du tort à leurs propres parents et l’incapacité de la police à y mettre fin inquiète quant on sait la rapidité avec laquelle cette même police arrête les manifestants et les opposants.
Le pouvoir a crée un monstre qu’il n’arrive plus à contrôler et dans l’opinion, on commence à lier le département de la Cuvette à tous les maux dont souffre le Congo.
