Dans la guerre de succession que se livre le clan de l’Alima, Jean Dominique Okemba peut compter désormais sur le soutien des 36 généraux sur près de 60 que compte les forces armés congolaises. Ces 36 généraux lui ont juré fidélité face à la volonté de Denis Sassou Nguesso d’imposer son fils Denis Christel. Certaines sources affirment qu’en réalité Okemba serait le choix de Sassou qui ferait diversion avec son fils Kiki.
La dernière visite bien qu’éclaire du président français Emmanuel Macron a confirmé qu’au Congo, le pouvoir est une affaire de famille. Contrairement à Luanda, Libreville où la délégation française a rencontré les opérateurs économiques et de la société civile, à Brazzaville, Macron s’est fatigué les mains pour saluer les membres de la famille présidentielle.
Dictateur vieillissant, Denis Sassou Nguesso rêve d’une succession clanique pour ne pas lâcher leur pouvoir. Le choix de son fils Kiki ne fait pas l’unanimité au sein du clan d’où la présence de plusieurs candidats dont Jean Dominique Okemba, Jean Jacques Bouya et Edgar Nguesso.
Chaque clan s’investit à ratisser large et placer les siens au sein des institutions et des forces de défense en attente du jour fatidique. Cette guerre de succession a crée des scissions que le chef de l’État tente en vain d’éteindre.
Gardien des fétiches du clan dont est esclave Denis Sassou Nguesso , Jean Dominique Okemba qui se considère comme le vice-président du Congo vient de mettre dans ses poches quelques 36 généraux et autant d’officiers de l’armée sur lesquels il pourra compter le moment venu. « Un zaïrois ne peut pas diriger ce pays ! » justifient ces officiers acquise à la cause de JDO.
