Le rapport des droits humains fait état de 572 cas de violations identifiées en 2022

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Le Directeur exécutif du Centre d’actions pour le développement (CAD), Trésor Nzila a relevé le 22 février à Brazzaville que 572 cas de violation des droits humains ont été identifiés durant l’année 2022. Des statistiques qui laissent transparaître la problématique de la protection des droits de l’homme au Congo.

Les 572 cas de violation des droits de l’homme recensés par le Centre d’actions pour le développement sont de types civils et politiques. Dans le lot de ces atteintes aux droits humains, figure le mauvais traitement des « bébés noirs », a-t-il dit lors de la présentation du rapport annuel de cette organisation de protection des droits humains.

Selon Trésor Nzila « l’Etat gère le crime par le crime. Cela s’explique par le fait que la plupart des enfants qui font des crimes sont après, portés disparus, c’est-à-dire tués alors que leurs places devraient être en prison. Cette pratique est une violation des droits humains » .

« On constate également que lorsque quelqu’un est soupçonné d’avoir commis un acte, on ne cherche pas à ce que justice soit faite. Les violences augmentent et la justice devient faible. En effet, ceux qui commettent des crimes ne sont pas punis », a-t-il poursuivi.

Le directeur exécutif du centre d’actions pour le développement a également évoqué dans son rapport, le problème de la torture qui d’après lui, devient institutionnalisée et soutenue à un niveau élevé à l’instar du procès du viaduc. Il s’agit de l’affaire de 7 policiers et auxiliaires poursuivis pour coups et blessures aux jeunes sous le viaduc, a-t-il souligné.

Pour résoudre ce problème, le CAD suggère au gouvernement d’élaborer une politique des droits humains et aux magistrats de revendiquer leur indépendance dans la pratique du métier.