France: la Congolaise Irène se suicide par pendaison dans sa maison

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Le Mée-sur-Seine en Seine et Marne, à quelques encablures de Melun la ville préfecture, une Congolaise s’est donné la mort par pendaison, vendredi après-midi. C’est son mari qui a fait la macabre découverte, en rentrant du travail.

La communauté congolaise du Mée-sur-Seine est en émoi, suite au décès vendredi après-midi, de Irène M, la cinquantaine entamée, mère de six enfants.

Quand il rentre du travail vers 15 heures, en ce vendredi 8 octobre, Nicaise M, est loin de se douter que son épouse vient de commettre l’irréparable. Vers 14 heures, elle l’a appelé, lui demandant d’acheter de la bière en rentrant. Il trouverait la clé sous le paillasson, car elle s’en va faire les cent pas.

Pourtant, quand il met la clé dans la serrure, Nicaise se rend compte que la porte n’est pas verrouillée. Une fois dans la maison, il s’aperçoit que la porte donnant sur le balcon est restée ouverte et l’air froid envahi la maison. En allant fermer la porte, il trouve son épouse pendue au moyen d’un foulard attaché sur la rambarde du balcon. Elle s’est laissée choir de tout son poids et la vie semble avoir déjà quitté le corps.

Nicaise appelle la police, les secours puis les voisins. Les secours rapidement arrivés sur le lieu ont tenté de réanimer Irène en vain. Le décès constaté et certifié par la police scientifique comme ayant été provoqué par pendaison, l’équipe funéraire a procédé à l’enlèvement du corps aux environs de 18 heures.

Ses amis ont sans trop de détails, expliqué le geste définitif d’Irène par la longue dépression dont elle souffrait depuis des années, conséquence de nombreux facteurs sous-jacents induisant une quasi-culpabilité voire une souffrance de laquelle elle tardait à se remettre.

Ses relents suicidaires étaient connus de tous. Il arrivait qu’elle se réveille de nuit pour rallier l’autoroute à pied, aux fins de se jeter sous un véhicule.

Mais Irène M, ne suivait aucun traitement ni accompagnement psychologique. Conforté par une conception bien congolaise du phénomène, son entourage arguait qu’elle avait des problèmes de famille et ses crises suicidaires étaient un envoutement. Cela l’avait amené à effectuer un voyage au Congo, afin de trouver auprès de ses parents, des solutions au problème par les pratiques du terroir. Hélas…

Par lesechos-congobrazza.com