Le Colonel Jean Marc Ekiri de la sécurité d’État vient de quitter la terre des hommes. Les victimes de ce sinistre Colonel l’attendent au royaume des cieux. Rappelons que c’est lui qui dirigeait les tortures contres les opposants et militants détenus dans les geôles de la ex DGST. Il est à l’origine de la destruction des testicules de l’étudiant Neslon Apanga par électrocution. Un tortionnaire professionnel que Satan a rappelé.
Directeur départemental du CID de Brazzaville ex DGST, ce Colonel aux ordres de JDO, Ndenguet et Obara pour fomenter les complots contre les opposants n’a pas bénéficié d’une évacuation sanitaire comme jadis le Colonel Bakala en dépit des services macabres rendus. Jean Marc Ekiri est celui qui sans preuves tangibles à instruit les Roméo et les Hortense et Assagotoua de priver de liberté et torturer les opposants depuis le départ du Colonel Atipo a Pointe Noire.
Aujourd’hui emporté par le Covid-19, le colonel Ekiri n’hésitait pas à rappeler aux détenus que ce pouvoir est sien et que jamais rien de fâcheux ne lui arriverait. Que les opposants pouvaient même aller se plaindre au Vatican s’ils le désiraient.
Réfugié aujourd’hui à Dakar au Sénégal et sous traitement médical, l’ancien dirigeant estudiantin, Nelson Apanga, se souvient encore des méthodes tortionnaires du colonel Ekiri. S’acharnant sur lui, il n’a pas hésité à électrocuté ses testicules dans le seul but de le rendre impuissant à vie. «Comme c’est toi qui veut déranger notre pouvoir, je vais te priver du réel plaisir de la vie… Je vais bousiller tes testicules et tu ne pourras plus jamais monter sur une femme ! » lâchait Ekiri qui rigolait des cris de douleurs de Nelson Apanga.
Le colonel Ekiri était déjà retraité depuis deux ans, mais son rapprochement avec le général lui a donné la possibilité de continuer jusqu’à sa mort.