Bruit de coup d’État au Congo en pleine pandémie…La guerre des écuries

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Le général Jean François Ndenguet vient de décider unilatéralement de la fouille de tout véhicule, et, fermeture de tous les commerces à Brazzaville, foulant au pieds le décret du ministre Mboulou, autorisant l’ouverture de certaines boutiques. Une lutte de succession et positionnement est entrain de se produire sous couvert de couvre feu. Des langues affirment que Denis Sassou Nguesso aurait fait un malaise dans la semaine, d’où le report du conseil des ministres.




L’opacité au sein du pouvoir, sur la réelle décision de décréter le couvre feu via l’État d’urgence sanitaire alimente diverses interprétations. D’aucuns, parlent d’un probable coup d’État en préparation, et d’autres, d’une opération de neutralisation lancée par l’appareil sécuritaire du pouvoir.

Une vidéo de Jean Dominique Okemba, face aux notables et sages Mbochis au nord du pays est venue confortée la rumeur circulant à Brazzaville. JDO et sa bande, seraient sur le point de destituer Denis Sassou Nguesso. Une accusation balayée du revers de la main par le conseiller féticheur de Sassou, qui soupçonne d’autres militaires de vouloir renverser les institutions de la république dont lui est le véritable gardien. « Ils ont des généraux, suis aussi général, ils ont des armes, moi autant…Ils doivent passer sur mon cadavre pour atteindre mon oncle Denis » aurait dit en substance Okemba.




Mais, l’autre bande estime que JDO joue à l’hypocrisie et c’est lui le véritable putschiste qui en veut à son oncle Sassou. C’est à bord du jet privé présidentiel qu’il à regagné Brazzaville en provenance d’Oyo sans que son arrestation divulguée par la rumeur ne se concrétise. A-t-il depuis été en contact physique avec Sassou Nguesso ? «  Non ! Ils se parlent qu’au téléphone » confirme d’un ton ferme un membre du clan.

La lutte sauvage entre bandes d’Oyo donne la sensation que Denis Sassou Nguesso a perdu le contrôle de tout et se réfugierait sur sa première ceinture de sécurité. « On attend ceux qui vont agir en premier avant la riposte » confie un officier de la gendarmerie.




A Brazzaville, comme à Pointe-Noire, la présence des militaires inquiètent, alors que l’ennemi est un virus invisible que nul ne peut combattre avec les armes et lances roquettes. Le virus ne se cache pas non plus dans les mallettes des véhicules pour que les militaires procèdent à leur fouille approfondie.

Il est évident que quelque chose de louche se passe au haut sommet de la république et comme toujours c’est la population qui en paie le prix. Si les barbares d’Oyo veulent se battre, le champ est libre et le peuple attend le vainqueur.