Un commando invisible s’organise pour défendre Nianga Mbouala




 

 

A Brazzaville, un secteur radical du pouvoir fait courir la rumeur sur l’imminente arrestation, du général Ngatsé Nianga Mbouala, soupçonné de connivence avec le général Norbert Dabira, dans un projet de renversement des institutions de la république. Norbert Dabira est écroué à la maison d’arrêt depuis décembre 2017.

Ancien patron de la sécurité présidentielle, le général Ngatsé Nianga Mbouala, est pourtant, celui qui avait alerté son parent Denis Sassou Nguesso, des intentions de Norbert Dabira. Mais, ses mauvais rapports, avec Jean Dominique Okemba et Jean François Ndenguet ont fait de lui, complice du dit projet.

Il y a quelques semaines, un journal paraissant à Brazzaville et financé par le directeur général de la police, Jean François Ndenguet, a presque signé l’arrêt de mort de Nianga Mbouala, en lieu et place, du procureur de la république.

Conscient de la gravité de la situation et du danger qui le guette, Nianga Mbouala, qui clame son innocence, observe le cours des événements. Il se sait lâcher par Sassou Nguesso, mais soutenu par ses enfants et la famille.




De par son passé de guerrier, Nianga Mbouala jouit d’une grande sympathie parmi la troupe, et certains officiers, qui jusque là, ont retardé son arrestation. Selon une source concordante, des tracts circuleraient parmi ces hommes en treillis, appelant à union autour de ce général.

Un mouvement appelé «  commando invisible », qui préparerait des représailles d’envergure en cas d’arrestation du général Nianga Mbouala. Un mouvement spontané et autonome dont Nianga Mbouala lui-même n’a pas le contrôle.

Jean Dominique Okemba n’a jamais pardonné à Nianga Mbouala son refus d’appartenir à sa loge maçonnique, et sa liberté spirituelle. Un électron libre,très dangereux capable de se retourner contre eux, d’où son acharnement à le faire taire.




Des tractations seraient en cours à Oyo pour essayer de régler à l’amiable ce conflit familial capable de dégénérer et anéantir le clan. Le pétrole du Kouilou ne peut pas se perdre.