«L’échec est là, il est cuisant. Le chômage nous a rattrapés. BAC, licences et Masters sont revenus au BEPC pour se faire recruter dans l’armée, la seule usine qui fonctionne bien chez nous». Ainsi peut-on résumer le bilan de l’actuel premier ministre Anatole Collinet Makosso. Contredit par le ministre de la défense sur le drame Ornano où il a accusé les victimes d’en être les responsables, Anatole Collinet Makosso est assis désormais sur un fauteuil éjectable. Le clan Sassou est entrain de lui chercher un successeur dans le Pool, Niari et la Bouenza.
Le passage de Collinet Makosso à la primature du Congo aura été le plus nul que même ses proches reconnaissent. Il n’a rien apporté au pays, bien au contraire il a enfoncé dans la souffrance cette jeunesse qui avait placé un peu d’espoir en lui. Originaire du Kouilou, il a été incapable d’œuvrer à la réhabilitation des routes de Pointe-Noire et au changement de cette ville pétrolière qui ressemble à un gros village.
La Lekoumou ayant déjà eu le défunt Clément Mouamba, les régionalistes de la Cuvette qui font semblant de partager le pouvoir du Congo avec tout le monde, cherchent un technocrate du Pool, Niari ou de la Bouenza pour remplacer l’incompétent Collinet Makosso.
Denis Sassou Nguesso, ne veut plus avoir comme premier ministre un homme politique, mais un technocrate qui peut aider le pays à se relever. Le plan de la création d’un poste de vice-président mis pour le moment en berne, les contacts ont été pris avec quelques figures congolaises qui émergent dans les organisations ou entreprises internationales.
Le constat a été fait que dans le milieu politique, il n’y a personne ayant des capacités à bien conduire le Congo. « Tout le monde est devenu voleur dans ce pays et il nous faut un oiseau rare provenant d’ailleurs» chuchote un cacique du PCT.