Chaque jour aux heures de pause, entre midi et deux heures de l’après-midi, les fonctionnaires du secteur public et privé, pour s’alimenter et se désaltérer, se précipitent le plus souvent dans les restaurants de fortune du centre-ville où les conditions d’hygiène laisse à désirer.
Dans ces milieux où règnent souvent la joie et la bonne humeur, il manque souvent du savon et de l’eau propre pour se nettoyer les mains avant et après avoir mangé. Ni les clients ni les vendeurs ne se préoccupent des questions d’hygiène et pourtant indispensables à la bonne santé et au maintien d’une bonne espérance de vie.
Les Congolais en général estiment à tort que l’homme noir résiste aux microbes. « Moyindo akufaka na microbes te », « ndombi ngolo ye » et « ndombe kekufwaka ve na microbe » sont trois idées couramment répandues exprimées en lingala, en lari et en kituba, ces phrases sous-entendent que les anticorps de l’homme noir sont résistants.
La propreté chasse la maladie, dit-on en milieu sanitaire. C’est une vérité permanente, absolue et irréfutable. Les tenanciers de ces lieux doivent faire l’effort de se munir des kits d’hygiène en lien avec leur activité.