RDC: 3,3 milliards USD de réserves de change : une polémique suspecte et inutile !

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La toile congolaise reste dominée par des critiques et polémique autour de la performance réalisée par le gouvernement en matière de réserves de change. Depuis l’annonce faite le week-end dernier par le porte-parole du gouvernement, dans le compte rendu de la 20ème réunion du conseil des ministres, indiquant que la RDC a atteint 3,3 milliards USD de réserves de change, une polémique stérile s’est installée dans les réseaux sociaux.

            Au lieu de féliciter et encourager le gouvernement pour s’être résolument engagé sur la voie de la performance, des compatriotes trouvent plutôt l’occasion de critiquer même là où cela ne se justifie pas. C’est comme si pour eux, le pays devrait toujours tourner éternellement en rond. Changer de gouvernance leur ferait mal.

            C’est ainsi qu’ils choisissent de se lancer dans une polémique inutile, refusant sciemment de reconnaître le changement de gouvernance de la chose publique depuis l’entrée en fonctions du gouvernement de l’Union Sacrée, alors que les chiffres parlent sur le terrain.

            Pour ces champions des critiques négatives, qui donnent l’impression d’être réfractaires au changement – ou parce que cela n’est pas l’œuvre de leurs mentors qu’ils attendaient voir aux affaires  – l’accroissement des réserves de change serait l’œuvre du Fonds Monétaire International (FMI).

            Pourtant personne n’ignore que lorsque les institutions financières internationales, singulièrement celles dites de Bretton Woods, apportent leur appui à un Etat, cela ne passe jamais inaperçu. Elles s’entourent d’une forte médiatisation et en déterminent également l’affectation même quand il s’agit d’un don.

            Il est évident que la République Démocratique du Congo est redevenue éligible aux financements du FMI, mais l’intervention de l’organisation ne se passe jamais sous silence.

            On se rappelle, à ce sujet, que quand le FMI avait libéré la première partie pour soutenir la gratuité de l’enseignement de base en RDC, un communiqué de l’institution avait été publié. Lorsqu’il avait suspendu son intervention pour protester contre la magouille opérée par l’ancien ministre de l’EPST, Willy Bakonga, autour de la cagnotte libérée, la décision était médiatisée. Qu’est-ce qui expliquerait le silence cette fois-ci autour de l’intervention supposée du Fonds monétaire international ?

Mauvaise foi

manifeste !

            Par ailleurs, comment expliquer cette attitude de doute quant à la capacité du gouvernement congolais de réaliser des performances alors que les chiffres parlent d’eux-mêmes ?

            Ce n’est un secret pour personne que depuis l’Inspection Générale des Finances (IGF) a été réhabilité par le Chef de l’Etat, les choses ne se passent plus comme par le passé. Malgré que pendant la coalition Fcc-Cach, en dépit de, résistance des caciques au changement, les choses allaient déjà autrement. Et avec le gouvernement de l’Union Sacrée, les choses semblent évoluer au mieux. Les régies financières vont de performance en performances. Pour s’en convaincre, signalons que les trois régies, à savoir la DGI, la DGDA et la DGRAD ont réalisé pour le mois d’août 2021 l’équivalent de 445 millions américains. A la mi-septembre en cours, précisément le 16 septembre 2021, elles étaient déjà à 600 millions USD des recettes mobilisées. Or, les régies financières ne sont pas les seuls services à mobiliser les recettes publiques, il y en a d’autres comme les mines, les hydrocarbures, etc. Et sans oublier la justice qu’il faudra désormais compter avec la traque des détourneurs des deniers publics.

            Il est temps de mettre fin à la polémique stérile pour se concentrer sur l’essentiel dans le sens de renforcer le contrôle citoyen sur les gouvernants en vue de les pousser à faire mieux. Continuer à se comporter de la sorte c’est donner des armes à ceux-là qui ne veulent pas voir la République Démocratique du Congo avancer.