Pendant que le chef de l’État inaugurait un hôpital à Pointe-Noire au quartier Patra, deux de ses anciens ministres dont un premier ministre recevaient leurs derniers hommages en France. Si le cas Parfait Kolelas a été plus complexe, celui de Clément Mouamba fait pleurer au vu de l’abandon du gouvernement. Sa famille se plaint d’avoir supporté seule toutes les dépenses depuis son évacuation jusqu’ à la levée de son corps et messe de requiem. Les 100 millions parait-il débloqués par le Congo ont pris une autre direction.
Positif au Covid au Congo, Clément Mouamba est évacué vers la France début Octobre où il succombe le 29 du même mois. Sa dépouille mortelle sera rapatriée ce lundi 24 vers Brazzaville avant d’être inhumée dans sa Lekoumou natale. Une forte délégation familiale est arrivée dans la semaine à Paris pour les derniers hommages parisiens.
Selon les sources familiales, l’argent semble-t-il débloqué par le gouvernement pour les cérémonies préalables au rapatriement aurait été détourné par une main noire. A ce jour, le Congo n’a toujours pas encore payé les frais d’hospitalisation ( Hôpital St Joseph ) , des pompes funèbres et moins encore de la salle où s’est tenue la veillée mortuaire. On parle d’une somme de 24000 euros que la famille du défunt aurait débloqué de ses propres poches.
Interrogé sur la participation financière gouvernementale, le ministre Thierry Moungalla, présent à Paris dans la délégation familiale dit ne rien savoir, l’ambassadeur du Congo en France, Rodolph Adada nie avoir reçu aucun franc dans ses mains.
La veuve de Clément Mouamba a vu comment son hôtel lui réclame la note. Le Congo n’a rien payé et une main noire est soupçonnée du détournement. La famille venue du Congo semble être abandonné à son sort et craint le pire une fois au Congo après la cérémonie officielle au palais des Congrès.
Aucun officiel ne reconnaît avoir reçu de l’argent du Congo pour les cérémonies en France. Adada a nié, Moungalla a nié, Maboundou a nié.