Les autorités congolaises affirment que le gendarme ayant appuyé sur la gâchette état en état d’ivresse, mais en possession d’une arme de guerre et en plein aéroport. Une version démentie par le personnel aéroportuaire qui soutienne que la suspicion d’être en face d’un vol contagieux et qui évacuerait les familles des dignitaires est le réel mobile qui a poussé le gendarme à agir. Quelques jours avant, l’ambassade de France au Congo avait averti les autorités sur ce vol ayant pour mission le rapatriement des citoyens français bloqués au Congo.
Dans la nuit de samedi 11 avril aux alentours de 23h, un avion de la compagnie Air France parqué sur le tarmac de l’aéroport de Pointe-Noire a essuyé des tirs d’un gendarme. Ce gendarme avoue avoir agi en pleine conscience pour faire respecter la fermeture des frontières aériennes et terrestres décrétée par le gouvernement.
Pour lui, les citoyens français au Congo ont eu assez de temps pour sortir du territoire, rappelons que le dernier vol commercial d’Air France a atterri au Congo le 18 mars dernier, bien après la déclaration de la fermeture des frontières.Le Congo n’est pas un pays touristique pouvant avoir sur son sol actuellement autant des citoyens français en errance.
Par ailleurs, une autre rumeur fait étant de l’évacuation massive des familles d’hommes politiques congolaises qui auraient choisi de se réfugier en Europe afin de bénéficier des conditions sanitaires meilleures en cas de contamination au Covid-19.
« Des indiscrétions du personnel naviguant et autour d’un membre du clan a confirmé que ce vol visait à évacuer les enfants, femmes et maîtresses des dirigeants congolais qui ont la double nationalité (France, Italie, Belgique etc.). Le haut responsable a avoué que l’épidémie était quasiment hors de contrôle et que le pays n’a aucun équipement pour faire face. Il était donc question nuitamment d’évacuer les membres des familles dirigeantes. Les gendarmes dans un sursaut républicain ont tiré sur l’avion en disant : Nous allons mourir ensemble cette fois ci !Il s’agit donc d’un sabotage volontaire d’un avion français sur le sol congolais. » peut-on entendre dans la ville.
En ce temps de pandémie, la psychose a atteint tout les niveaux des Congolais qui se sentent abandonnés par un régime incompétent et insensible. Des folles rumeurs attribuent à Air France et Ethiopian Airlines d’être les principaux vecteurs du Coronavirus au Congo. Ce qui a sans doute motivé le comportement de ce gendarme.
La France et le Congo devraient arrêter avec ces vols de rapatriement et les citoyens français qui vivent au Congo en temps de bonheur doivent aussi subir avec les autochtones les effets de la pandémie. « Nous vivons ensemble dans la joie que dans le malheur »
Air France dépêchera un autre avion à Pointe-Noire pour poursuivre avec le rapatriement des citoyens français bloqués au Congo.