L’Affaire Marius Okana ouvre à nouveau le débat d‘abus sexuel des filles et femmes vulnérables .
Nous tenons à saluer le travail de la ministre INGANI qui depuis le début de l‘année envoie des signaux forts en faveur de la protection des victimes . Le silence imposé aux victimes commence à se lever , mais nous associations de femmes engagées en faveur de la fille et de la femme nous demandons plus:
– Plus de moyens aux acteurs associatifs
– Un fichier national des prédateurs sexuels qui sera également transmis aux ambassades sur le territoire.
– La castration chimique des prédateurs ,violeurs et pedophiles.
– Des référents harcèlement moral et sexuel dans les établissements qui pourront agir face au droit de cuissage et promotions canapés.
– Remettre au programme scolaire la sensibilisation sur les abus , le chantage et le harcèlement sexuel .
-Quant aux prédateurs nous voulons des sanctions exemplaires :Marius Okana doit être relevé de ses fonctions et répondre aux faits qui lui sont reprochés et demandons à toutes les femmes de son réseau de témoigner et par extension à toutes les femmes victimes d‘abus sexuels de se manifester.
-De lever le secret médical des professionnels de santé face aux victimes abusées par des autorités locales.Et la publication des noms des autorités concernées.
-Nous demandons une commission indépendante sur les abus sexuels dans les institutions,et toutes structures en contact avec la fille, la jeune fille et la femme.
Madame la ministre , les sujets d‘oppression , de harcèlement portent atteinte à l‘équilibre et au bien-être de notre société et le cahier de charge que nous vous présentons nécessite des états généraux avec des acteurs de terrain.
Marius Okana libre, sera un échec à vos engagements et enverra un message fort de la faiblesse de nos institutions dirigées par des braguettes ouvertes. L‘engagement citoyen et la dignité des femmes ne conflueront à la promotion de la femme que lorsque les prédateurs sexuels en cravate seront derrière les barreaux.
La Marquise De Vindza