« L’homme mangera à la sueur de son front », dit Dieu dans la Bible. Depuis le retour au pouvoir de Denis Sassou Nguesso en 1997, les jeunes congolais ne mangent plus à la sueur de leurs fronts, mais à la douleur de leur anus pour certains et au crochet des caisses de l’État pour d’autres. Pour le président du Sénat, qui est aussi membre important du système, il est très triste que la jeunesse vive aujourd’hui de l’homosexualité.
On peut être du pouvoir et être dépourvu des moyens d’influencer positivement les décisions non collégiales de sa clique. C’est cette impuissance qui anime Pierre Ngolo, président du Sénat face à la dépravation des mœurs au Congo et surtout à la clochardisation et chosification de la jeunesse.
Pourtant espoir d’une Nation qui s’emploie de les former pour prendre la relève, la jeunesse congolaise ne vaut plus rien de nos jours. Soucieux d’assurer le grand remplacement par les siens, les autorités actuelles ont réduit au néant la jeunesse congolaise.
Même ceux qui ont été envoyés avec des bourses de l’État se former dans les universités à l’étranger traînent dans les rues des villes du pays. Avec leurs diplômes, ils sont réduits aux métiers de l’informel avec des analphabètes.
Les hommes politiques se sont arrangés à ce que tout tourne autour d’eux au pays. Et beaucoup de jeunes, désemparés se voient obliger à se soumettre aux caprices nauséabondes des vieux.
Pour Pierre Ngolo, au lieu que les jeunes mangent à la sueur de leurs fronts comme le veut la nature, ils sont contraints désormais de livrer leurs fesses pour s’en sortir. Une honte pour un pays qui rêve de l’émergence et qui s’emploie à perdre les valeurs humaines.