Une déclaration faite certes dans un cadre privé mais qui vient rejoindre ce que la majorité des congolais pense du régime actuel. Devant ses proches à sa résidence, le patron du sénat qui est le successeur naturel du chef de l’État en cas de vacance de pouvoir a fait le méa culpa de leur pouvoir en indexant directement Denis Sassou Nguesso qui ne serait pas un bon meneur de troupe.
Le président du Sénat, Pierre Ngolo a reconnu dans un cadre privé que Denis Sassou Nguesso a lamentablement échoué à la tête du Congo. Il a fait savoir à ses proches que si Sassou, après avoir traité de tous les noms d’oiseau Pascal Lissouba, n’a pu donne ne fut ce que de l’eau aux congolais, le peuple ne doit rien attendre de lui.
Pour Pierre Ngolo, un chef d’État est celui qui impose sa vision à ses collaborateurs à l’instar d’Alassane Ouattara ou Macky Sall. Mais au Congo, la vision qui a été imposée est celle du vol des deniers publics, de l’enrichissement illicite et surtout la désacralisation de l’État.
Pierre Ngolo tient ses propos dans un contexte un peu difficile pour lui à cause de la deuxième personnalité qu’il incarne. Le clan Sassou qui craint le voir prendre les règnes du pouvoir en cas d’un désagrément présidentiel tente par tous les moyens de le pousser au bout afin de trouver une raison de l’éjecter.
Depuis son retour au pouvoir en 1997, Denis Sassou Nguesso n’a pas pu donner aux congolais de l’eau potable de façon permanente ainsi que l’électricité. Deux choses selon lui qui montrent leur échec.