Parlement : aucun député ne se soucie des délestages récurrents et du manque d’eau potable de leurs votants

Une femme en pleurs, tenancière d’une boucherie a été contrainte de jeter à la poubelle sa marchandise après 4 jours sans électricité à Diata dans un quartier de Brazzaville. « Pourtant l’eau et l’électricité sont deux éléments vitaux pour bonne croissance économique et du développement soutenu d’une nation. Il est médiocre le constat, mais c’est lui qui est une star sur les réseaux sociaux.» se plaint un internaute des coupures intempestives que vit la capitale politique du Congo.

Le député est le représentant du peuple au parlement où il a le devoir de porter leurs doléances et trouver des solutions. Mais au Congo, les supposés honorables ne sont devenus que des laquais des partis politiques au détriment de leurs votants.

Celui qui donne les voix n’est utile que lors des élections et après comme un papier mouchoir, il est jeté à la poubelle et ses préoccupations sont le dernier des soucis de son député.

Habituées depuis des années à vivre avec les délestages, les populations des deux grandes villes du pays en ont marre avec l’amplification du phénomène ces dernières semaines. Elles se sentent orphelines de leurs représentants qui ont peur d’importuner leur parti politique avec la vérité, devenue un crime au Congo.

A Bacongo par exemple où le fils Ukrainien d’Isidore Mvouba a été nommé député, les riverains ne profitent de l’électricité qu’entre 22 heures et minuit alors que les factures arrivent minimum 25000 frs.

« Franchement, 80% des gens souffrent dans tous les domaines, je parle de 80% parce qu’il y a quand-même un pourcentage bien que faible des ceux qui vivent dans de bonnes voire très bonnes conditions eux leurs familles et proches. C’est malheureux mais bon, mieux , m’abstenir si non certains diront que je suis opposant » se plaint un internaute.