En 2014, le président de la république lançait les travaux des 12 hôpitaux généraux dans chaque département du pays. Une enveloppe de 700 milliards avait été débloquée pour que la durée des travaux soit de 37 mois, exécutés par la société brésilienne ASPERBRAS. De ces 12 hôpitaux, deux seulement viennent d’être inaugurés en 2022, 8 ans après le début des travaux, un est encore inachevé à Kinkala.
A ce jour sont mis en service les hôpitaux généraux de Djiri à Brazzaville, de Ngoyo à Pointe-Noire et celui de Kinkala encore en construction. Des 9 autres restants, aucune nouvelle, ni un début des travaux à cause de la boulimie financière de la famille Sassou.
A Brazzaville, la société brésilienne Asperbras, chargée des travaux de ces hôpitaux avait ses bureaux à l’immeuble Yoka Bernard sous la couverture de Perspectives d’Avenir, l’ONG de Kiki Sassou. José Veiga, le patron de cette société brésilienne est depuis aux arrêts au Portugal suite à divers scandales financiers ayant conduit à la découverte de 8 millions d’euros au domicile au Portugal de l’ancien ministre Gilbert Ondongo.
De révélations en révélations , des langues au sein de cette société affirment que les travaux ont été arrêtés par faute de budget, retenu par les enfants de Sassou Nguesso. Cet arrêt des travaux aurait occasionné une forte dispute entre Sassou et son fils Kiki qui aurait accusé à son tour José Veiga.
700 milliards se sont volatilisés dans la nature pour un projet aussi important que celui de la santé des Congolais sans que les autorités ne déclenchent une investigation. Entre temps, Denis Sassou Nguesso parle de la présence du ver dans le fruit alors qu’il est l’arbre sous lequel se cachent tous les voleurs de la république.
Dans une interview sur RFI et France 24, Denis Sassou Nguesso qui a mentit sur toutes ses réponses est allé très loin en affirmant que les 12 hôpitaux en construction depuis 2014 sont réalisés à 75 %. On est en face d’un chef d’État qui n’a pas honte d’affirmer 6 ans après le lancement, que les ouvrages ne sont qu’à 75 %.Quand on est pas prêt à une interview, inutile de la réaliser pour éviter de raconter des sottises.