Numérique : les universités publiques bientôt connectées

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Les universités Marien-Ngouabi et Denis-Sassou-N’guesso seront très prochainement connectées au réseau internet haut débit dans le cadre du projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a évoqué le sujet le 26 septembre à Brazzaville avec une équipe de la Banque mondiale (BM) conduite par sa nouvelle représentante résidente au Congo, Louise Pierrette Mvono.

« Nous sommes venus réitérer l’intérêt que la Banque mondiale a à mettre en œuvre ce projet d’accélération de la transition numérique en République du Congo. J’ai également profité de me présenter ainsi que la nouvelle équipe qui va gérer ce projet », a indiqué la représentante de la BM.

« Nous avons discuté des projets à mettre en œuvre rapidement. Il s’agit de la connectivité des deux universités publiques ainsi que des six lycées d’excellence. C’est un engagement que nous avons pris et nous pensons qu’avec tous les travaux qui ont été menés en amont, on aura très rapidement les résultats de ces actions », a-t-elle souligné avant de relever que sur la base des orientations données par le ministre de l’Economie numérique, « nous pensons revoir les plans de mise en œuvre préparés par les équipes et voir dans quelle mesure réduire les échéances. »

Lancé en janvier dernier à Brazzaville, pour une durée de cinq ans, le PATN est financé à hauteur de 100 millions de dollars (environ 60 milliards FCFA) par la BM.  

Il constitue la preuve de l’excellence des relations entre le Congo et la BM. Cette nouvelle initiative vise le maillage du territoire national en infrastructures de télécommunications, l’amélioration de l’accès à internet haut débit pour les localités non connectées et de la capacité du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique, ainsi que le développement des plateformes et de l’entrepreneuriat numérique, en lien avec le Plan national de développement 2022-2026.

Le PATN va aussi œuvrer pour le développement des compétences locales, la production industrielle, la réduction de la fracture numérique, la digitalisation du service public de l’état civil… Il repose sur trois composantes : l’évolution de l’environnement règlementaire et juridique ; l’amélioration de la connectivité numérique dans les régions non desservies pour réduire la fracture numérique et la fourniture aux citoyens et entreprises des services publics numériques de qualité.

Le PATN est à l’heure actuelle le plus important programme d’investissement public dans ce domaine. Outre la BM, ce projet bénéficie de l’appui financier de deux autres partenaires qui se sont déjà engagés à le financer, à savoir la Banque européenne d’investissement qui participe à hauteur de 35 millions d’euros (23 milliards FCFA) et l’Union européenne, sous forme de dons de 15 millions d’euros (environ 9 milliards FCFA).