Pour le 80e anniversaire du manifeste de Brazzaville lancé par le général Degaulle le 27 octobre 1940, Denis Sassou Nguesso, a prévu d’organiser une grande cérémonie avec la présence d’Emmanuel Macron et de plusieurs chefs d’État francophones. Dans les chancelleries européennes et palais présidentiels africains, des propos dénigrants envers le président congolais ont été lâchés. « A un certain âge, on acquiert la sagesse et on se rebelle contre les bêtises, mais Sassou Nguesso à ses 80 ans d’âge se plaît encore à être un larbin à vie des occidentaux ».
Même le plus larbin des occidentaux a compris après sa douche froide à l’Elysée, qu’il faut à un moment de la vie se rebeller. Alassane Ouattara, le préfet le plus assidu de Paris en Afrique, raconte à qui veut l’entendre que la Côte d’Ivoire ne se gère pas depuis Whasington et Paris. Denis Sassou Nguesso, apparemment veut le succéder comme le dernier rempart de la Franceafrique.
Le Black lives matter n’est pas l’affaire de Sassou qui s’entête à être un larbin des occidentaux. Alors que son pays le Congo, traverse une situation financière difficile, avec des populations en manque de tout, lui, ne pense qu’à faire la fête. Après 60 ans d’indépendance, les dirigeants africains tel que Sassou Nguesso ont du mal à se s’émanciper de la France qui tient les règnes de leur pouvoir.
Les chefs d’État africains de l’espace francophones continuent de rêver de s’afficher sur le perron de l’Élysée avec président français.
Dans des chancelleries occidentales de Brazzaville, des diplomates ne se cachent plus et considèrent comme dérision les projets de Sassou Nguesso. Au lendemain,de dérapage verbal de Nicolas Sarkozy sur les Nègres et Singes, le tyran d’Oyo, projette organiser un sommet pour montrer au monde la contribution des africains à la libération de la France.
Le même Sarkozy qui lui sert d’intermédiaire avec des lobbys en France. « De plus en plus la dictature laisse des traces sur ce président » a déclaré un diplomate américain en poste à Brazzaville.
A Yaoundé, après la réception par Paul Biya du ministre congolais des affaires étrangères, les langues se sont déliées et toutes se sont moquées de l’invitation de Sassou à Biya pour assister à ce sommet. En un mot, pour les camerounais, Denis Sassou Nguesso est fou.