Ministres congolais : payés 11 millions mensuel pour juste saluer Sassou au départ et arrivée de Maya Maya

0
5366




Il est minuit à Brazzaville, sous une pluie battante, des passagers du vol Royal Air Maroc et leurs accompagnants ont pu constater les allées et venues des officiels congolais. Des ministres obligés de couper leur sommeil, pour juste accueillir le chef de l’Etat qui pouvait bien se passer de tout ce tralala. Ainsi, sont obligés de faire les ministres congolais pour justifier leur salaire exorbitant.

Pourquoi sont-ils obligés de se pointer sous le soleil ou la pluie, sur le tarmac de l’aéroport de Maya Maya à chaque mouvement de l’avion présidentiel ? Même quand Sassou s’en va avec ses maitresses à Oyo, ces papas, parfois au grand ventre, doivent lui dire au revoir tête baissée.




A Mpila, on justifie cette humiliation faite au ministre, par les Us et Coutumes congolais, mais certains ministres y voient une volonté manifeste des honneurs monarchiques qu’aime tant Sassou.

L’opinion nationale a toujours cru que les ministres en faisaient de trop, en se pointant chaque 1er Novembre au cimetière familial de la famille Sassou Nguesso. Mais, un ministre qui a préféré garder l’anonymat nous a recadré et fait état d’une exigence forcée de Mpila.

Denis Sassou Nguesso,  se comporte comme un chef de clan et non comme un chef d’Etat, et ses ministres lui doivent soumission totale. Ces derniers sont obligés d’oublier leurs propres morts au profit des ceux du chef de l’Etat.

« E bongo, ba futaka bango 11 millions ya pamba » s’est même permis de justifier un simple sous-officier de la sécurité présidentielle. C’est à cela que le Congo est réduit, et peu importe l’incompétence des ministres, la soumission prime.




Malgré la situation chaotique et agonisante des finances du pays, aucune intention de diminuer les émoluments des ministres, ne plane à Mpila. A Kinshasa voisine, Joseph Kabila a toujours évité cette humiliation à ses ministres, qui ignorent parfois les heures de décollage et atterrissage de l’avion

présidentiel. Le ridicule ne tuant pas au Congo, même au retour de Kinshasa, pourtant en hélicoptère et au palais présidentiel, les ministres ont été obligés de s’y rendre s’aligner et supporter le vacarme des hélices. Ainsi va le Congo