C’est pourtant d’eux que dépendent la sécurité des passagers et le vol des appareils de la société TAC. Si les pilotes sont à 7 mois dans traitement mensuel, le personnel à terre cumule déjà 11 mois sans le moindre virement mensuel.
Une dispute banale entre un travailleur de Canadian et celui de TAC a mis à nu les conditions déplorables de travail dans les deux sociétés d’aviation du Congo. Répondant aux moqueries de l’agent de TAC sur l’unique fréquence de vol entre Pointe-Noire et Brazzaville opérée le dimanche 7 avril 2024 par leur société, celui de Canadian a rappelé depuis 7 mois les pilotes de leur société décollent et atterrissent sans salaire.
Les Libanais qui gèrent cette société aux vieux avions se défendent de cette situation par la réalité fiscale imposée par les autorités politiques. Aussi, il faut savoir que TAC opère au Congo sans assurance mettant en danger la vie de ses propres pilotes et clients.
Ne disposant que d’un seul appareil, Canadian est incapable d’assurer plusieurs rotations entre les deux principales du Congo contrairement à TAC qui en assure quatre quotidien.
En outre de souffrir des retards de salaire, les employés de TAC ne cotisent non plus à la CNSS alors qu’ils évoluent dans un secteur très sensible. Ces pilotes on peut le dire ont l’amour du travail en décollant et atterrissant pendant 7 mois sans salaire.