Les ministres Ibombo, Matondo contredisent Bouya et le Général Sassou en prend jusqu’ à la lie

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Les sorties médiatiques de la fin d’année 2023 à l’instar de celle du ministre congolais, Léon Juste Ibombo et Cie dérident le président Denis Sassou Nguesso qui vient de recevoir une douche froide à travers la magistrale leçon de bonne gouvernance que lui offrent les présidents gabonais, Brice Oligui Nguema et américain, Joe Biden. Le premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso(ACM), le ministre Jean Jacques Bouya et autres, sont transi de honte en écoutant comment le Gabon a opéré le changement en quatre mois à peine et le gouvernement américain a dit niet au déportement des Gazaouis au Congo et ailleurs.

Comparaison n’est pas raison, mais M. Oligui force nécessairement l’admiration. Chiffres à l’appui, la population est édifiée. Depuis quelque temps, M. Sassou exhorte ses ministres au travail ardu, mais rien n’y fait. On croirait qu’il prêche dans le désert. Le gouvernement sait-il communiquer ? Suscite-t-il suffisamment l’attention des investisseurs? Leur offre-t-il des garanties? L’employabilité des jeunes n’est-il pas un vœu pieux ? Bis, repetita, on parle de nouveau de la jeunesse. Une autre année de la jeunesse est décrétée comme si les problèmes de cette jeunesse venaient à surgir alors qu’ils existent depuis la nuit des temps. Année de la femme, année de la jeunesse et bientôt, année des personnes du 3è âge dont la détresse rejoint celle d’une jeunesse abandonnée, meurtrie, désespérée anéantie par des promesses non tenues. La boucle est bouclée. La jeunesse prend de l’âge et perd sa fraîcheur en attendant des emplois hypothétiques, une assistance chimérique. La jeunesse est désabusée. On lui prend ses terres et bientôt, elle sera asphyxiée par l’arrivée des migrants Palestiniens et autres, rebuts de la politique israélienne et britannique. On ment à la jeunesse, on lui fait miroiter des lendemains meilleurs.

Le langage sibyllin porté par le gouvernement à l’endroit des populations a un goût très amer. Il ne convainc plus personne. Alors on gesticule, on utilise des subterfuges. Conséquence, les ministres ne savent plus quelle potion administrer au peuple. Ils paniquent au point de faire les choses de travers. Le ministre Ibombo par exemple, ignore les textes et les cahiers de charge qui lient son département aux directions et entreprises sous-tutelle. Il a oublié que l’ARPCE est doté d’une autonomie de gestion; il ne sait pas que le cahier de charges d’Airtel oblige cette société à rester dans certaines zones mais pas dans d’autres moins peuplé surtout si elle ne fait aucun bénéfice. Si ce n’est pas de l’amnésie, comment comprendre qu’il ne sait pas qu’une entreprise est conçue pour faire des bénéfices et non des pertes. Pourquoi donc médiatiser maladroitement une réunion technique où il croyait imposer ou ridiculiser les D.G des sociétés sous – tutelle ? Une entreprise qui ne fait que 50.000 de chiffre alors qu’elle perd 450.000 fcfa chaque mois doit-elle continuer par ce que l’unique député du ministre N’silou ou la ministre Rosalie Matondo se seraient plaints? La ruse est un pêché. La raison de surveiller les élections de la à R.D.C qui devraient déboucher sur les violences avancées dans des hauts lieux ne tient pas la route.

Les congolais frontaliers avec la R.D.C utilisent constamment le réseau de ce pays. En plus, l’internet n’était pas interrompu comme la dictature brazzavilloise le fait lors des compétitions électorales. Selon certaines sources qui ont gardé l’anonymat, la panique d’Ibombo procéderait de la peur d’être éjecté de son poste au cas où le remaniement est confirmé. La colère se perçoit aussi pour avoir cédé la présidence du Fond pour l’Accès et le Service Universels des Communications Electroniques (Fasuce) après des mois de résistance alors que, les textes sont clairs. Ces mensonges rejoignent ceux des MM.Sassou ,Collinet et Bouya,qui rejettent les malheurs du Congo sur le FMI, sur la covid-19, sur le conflit Russo-Ukrainien. Pourtant, les effets de cette guerre sont atténués, la preuve, les prix du blé ont baissé pendant que le baril du pétrole oscille depuis bientôt deux ans entre 71 et 119 dollars. Il sied de souligner, que le Congo n’a pas vraiment été impacté par la covid-19.

Au contraire, il a bénéficié de plusieurs dons et legs qui malheureusement ont été détournés. Au lieu d’arrêter les prêts et gage, le gouvernement Makosso avec la théorie du chaos, continue de s’enfoncer dans les dettes, de gager et brader le pétrole, le gaz liquéfié et autres au profit des dépenses de prestige. Les malheurs du Congo se résument en cinq mots : le tribalisme, la méchanceté, l’égoïsme, l’incompétence et le manque d’empathie et de compassion des dirigeants envers les populations.

Pour sortir ce pays du gouffre, il faut commencer par « mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », réinjecter l’argent caché çà et là dans les canaux officiels, procéder au remaniement ministériel en réduisant l’équipe gouvernementale à un nombre plus raisonnable de 25 ministres, réduire de 50%, leurs émoluments ainsi que ceux des parlementaires, des conseillers à la présidence de la république, à la primature et dans différents cabinets. Si, comme on l’a clamer haut, la jeunesse est portée sur les cimes de l’espoir et de l’employabilité, la priorité est d’utiliser ces bras valides dans un domaine porteur comme l’agriculture. Par conséquent, optons pour moins de véhicules de luxe pour les parlementaires au profit de l’achat des tracteurs et autres équipements agricoles. La jeunesse en a cure des dépenses de prestige. Arrêter les évacuations sanitaires qui coûtent chaque année des milliards de francs CFA à la place, renforcer les plateaux techniques, investir dans les infrastructures, dans l’éducation notamment dans, la recherche, insister sur la formation continue des différents agents, etc.

Le président gabonais Olingui vient de prouver qu’on a pas besoin du Fond monétaire international (FMI) ou du Rwanda ou encore des prêts pour améliorer les quotidien des citoyens, mais il suffit d’une dose de patriotisme et de volonté politique pour réaliser des prouesses. Pourquoi les gouvernants congolais sont-ils incapables d’une telle chose ? L’année de la jeunesse sera-t-elle encore un autre slogan qui s’ajouterait au déjà trop long chapelet de promesses non tenues.

Démagogie, démagogie rien que de l’enfumage. Rien de concret ne sera servi à la jeunesse avec des ministres comme Juste Ibombo et Cie dont les agissements déroutent l’action du gouvernement si tant il est vrai que celui-ci serait dans une soit-disant bonne bonne trajectoire. Comment croire aux autorités congolaises qui négocient avec Israël pour recevoir les Palestiniens comme l’a confirmé mardi 2/01/24, le quotidien en ligne Times of Israel et le mercredi 3/01/24 les médias, Le Figaro, LCI le 3 et 4/01/24 de 23 à 24h05, etc alors que Joe Biden, Vladmir Poutine, l’Union européenne, les gouvernements Arabes et autres s’opposent à cette déportation qui sent les crimes contre l’humanité dont parle ACM dans sa thèse et dans son ouvrage, le Génocide en droit à l’épreuve du génocide de l’émotion P.134. Pourquoi appliquer la politique de la terre brûlé en ignorant les conventions internationales et le statut de Rome ? Pourquoi le Congo ne dément-il pas …? S’engager dans des négociations de ce genre fut-il pour de l’argent ou du matériel d’espionnage et autre est grave.

Ghys Fortune BEMBA DOMBE